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Djamel Ould Abbès dans l’attente de la mission de sa vie

Opinion

Djamel Ould Abbès dans l’attente de la mission de sa vie

Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, parle et se tait au gré des recommandations qu’il reçoit de ses maîtres tapis dans l’ombre.

Après avoir répété à la lettre tout ce qu’on lui avait soufflé dans l’oreille, Djamel Ould Abbès se mure à nouveau dans le silence, parce qu’on l’a tout simplement sommé de se taire, jusqu’à nouvel ordre. Il est comme ça le « docteur » Djamel Ould Abbès, il roule pour autrui, jamais pour lui-même.

Mais en roulant pour autrui, Djamel Ould Abbès se retrouve souvent dans l’obligation de se ridiculiser publiquement, pour rester dans son rôle. « Des gens disent que je brosse à Abdelaziz Bouteflika. Oui, je brosse et demi à Abdelaziz Bouteflika, un géant », avait avoué dernièrement Djamel Ould Abbès devant les caméras de télévision.

Et le pire est à venir, puisque l’année 2018 sera celle des décisions difficiles, et c’est Djamel Ould Abbès, encore lui, qui sera envoyé au charbon, avec pour mission d’annoncer la couleur. C’est certainement lui qu’on choisira pour l’annonce du scoop de l’année 2018.

En effet, c’est en 2018 que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, décidera de rempiler, ou de ne pas rempiler (ce qui est très peu probable), pour un cinquième mandat. Et c’est à Djamel Ould Abbès qu’incombera la tâche de nous expliquer l’utilité, ou l’inutilité, de la chose. Tel un caméléon, il s’adaptera à la décision prise en haut lieu.

Dans chaque élevage bovin, il y a quelqu’un pour s’occuper du fumier. Et dans chaque officine politique, il y a quelqu’un pour les basses besognes.

Après Amar Saadani qu’on avait envoyé faire la guerre au patron des services de renseignement, avec le résultat que l’on sait, voici venu le tour de Djamel Ould Abbès auquel on confiera le moment venu la mission de sa vie : désarçonner le cavalier Ahmed Ouyahia.

Auteur
Ahcène Bettahar

 




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