Vendredi 1 février 2019
Djamila Debèche, femme de plume et d’action
Il y a de cela six ans, nous évoquions sur les colonnes de ce même journal (1), la première romancière algérienne, Djamila Debèche. Depuis une page Wikipédia est à son nom en plus d’un hommage qui lui a été rendu précédemment (2) à Sétif dont l’université de Constantine l’avait évoqué en tant qu’écrivaine et militante «féministe».
Une unique thèse lui a été consacrée en Allemagne (en 1993), plus rien depuis. Sa famille et ses amies se sont tues aussi.
L’amnésie est une maladie nationale, mais ne peut nous empêchés de revenir sur Djamila Debèche, la journaliste et la militante sociale, à la lumière de récentes investigations.
Une voix algérienne sur Radio-Alger
Djamila Debèche avait animée entre 1939 et 1944, des émissions sur Radio- Ptt d’Alger. Une voix féminine algérienne, parlant en français, s’écoutait chaque samedi soir à 20h30 par l’ensemble des communautés ayant chez elles un poste TSF. C’était un luxe d’en avoir un à cette époque de la colonisation de peuplement. Mais une Algérienne a bien osé porter sa voix à ses consœurs. Elle animait des causeries intitulées Chroniques de la vie sociale à contenu social et éducatif en direction des femmes musulmanes notamment.
Les émissions de Debèche ne furent interrompues que par le débarquement des forces anglo-américaines en Afrique du Nord, pour réapparaître en 1944. Nous n’avons pu compter que 25 d’entre elles entre 1939 et 1944 et qu’il serait intéressant à plus d’un égard, de les étudiées de près en tant que patrimoine culturel et social d’une voix féminine qui contribua à l’essor de la culture radiophonique algérienne tout comme ses concitoyens artistes et journalistes, au sein de Emissions en Langue Arabe et Kabyle (ELAK), à un moment crucial de l’émergence du mouvement révolutionnaire national.
A la radio, il y avait encore le spécialiste des émissions culturelles arabe et speaker estimait des Algériens de l’époque, Salah Azrour. Il succédera dès 1932 au créateur des émissions arabes, le lettré et instituteur Omar Gendouz. Le 14 mai 1938, Salah Azrour animait une émission à 21h sous la forme de reportage sur la découverte par le docteur Etienne Sergent, du sérum antiscorpionique, un bienfait de la médecine en direction de ses compatriotes.
L’émission d’Azrour est entrecoupée du concert de la troupe El-Djazairia-Ghernatia, du professeur Fakhardji, qui s’exécutait dans le même studio de la rue Berthezène du Palais du gouvernement général d’Algérie. Un studio qui, à partir de 1943, sera définitivement attribué à l’ELAK.
Mlle Djamila Debèche fera son entrée au studio et au milieu d’artistes algériens confirmés, hommes et femmes dont l’artiste de cinéma Leila El-Djazairia (une inconnue du public d’aujourd’hui). Il y a certainement lieu de signaler que la radiodiffusion en Algérie est bien née au mois de novembre 1929, donc il y a 90 ans. C’est sur ses ondes que la libération de Paris a été annoncée avec le cri : « Ca y est : cette fois, paris est libéré ! C’est comme si la guerre était gagnée…». Un certain jeudi 24 août 1944.
Si cette radio fut une citadelle coloniale à cette époque, elle fut aussi une école de formation pour le patriotisme algérien et pour l’ensemble de ses composantes. En situation de colonisation de peuplement ne se rende-t-on pas compte de toute l’importance de la rencontre des troupes artistiques, lettrés et journalistes avec leurs diversités culturelles et horizons politiques qui les traversent et les discussions qui les animes en tant que concitoyens, sur l’Algérie et le monde des années 1930 et 1940. Nous pensons que ces rencontres étaient beaucoup plus riches qu’aujourd’hui.
Pas de munitions en Espagne
Il est important de rappeler qu’avant son expérience radiophonique, Djamila Debèche aiguisait déjà sa plume dans la presse dite musulmane et de langue française. Elle apporte ses contributions aux débats de l’heure et de tout ordre. C’est ainsi qu’elle publia à la une de L’Echo de la presse musulmane (du 19/9/1936), un article intitulé Pas de munitions en Espagne. Le titre proposé par Debèche fut Pas d’avions en Espagne, mais la rédaction précisera, à le seconde page du même numéro, son choix du terme « munitions » tout en faisant un fervent l’éloge à la contribution.
C’est en pleine guerre révolutionnaire d’Espagne où deux systèmes économiques et politiques mondiaux s’affrontaient, qu’une jeune algérienne apporte son point de vue d’observatrice et à travers lui, celui d’une partie des courants politiques nationaux. Elle devient un porte-parole au féminin, du mouvement des Elus musulmans. L’article fustige l’appel des communistes français lancé en direction du gouvernement de Léon Blum, afin que la France envoie des armes et munitions pour les Républicains espagnols. Debèche estime que le gouvernement français restant « sur sa position de neutralité se montre à la hauteur des événements », face aux menées « extrême-communistes » qui ne cessent d’exercer des pressions sur Léon Blum, qualifiant ces gestes de «mauvais sentiments » et de « manque de sens morale ».
Djamila Debèche dégage à travers son écrit un sentiment anticommuniste flagrant. Il fut de son droit puisqu’elle répondait à une conviction propre, ne faisant traduire qu’une réalité politique supranationale devant l’avancée des idées du socialisme soviétique et le déclenchement de la révolution paysanne chinoise. C’est à travers ce contexte de lutte idéologique et à un niveau mondial que nous pouvons aussi lire l’article de Debèche.
Nous ne pouvons omettre son appartenance sociale de classe. Aucun doute que la fille du notable de la région de Ghriss (Sétif), en recevant l’éducation et les enseignements des manuels coloniaux, s’est acquise une certaine appartenance culturelle française. Peut-on la condamner pour «crime culturel » en voulant défendre ses convictions ? Autant condamné les Bencheneb, Bencherif, Lamoudi et bien d’autres Algériens qui ont écrits en français et parlés d’une certaine Algérie.
Les événements politiques futurs, montreront les erreurs et une certaine étroitesse de vues que développait cette catégorie sociale dans un contexte de colonisation, sans les désignés, pour autant, de traitrise au même degrés que les sanginaires bachagas et kaids.
Dans son article, Djamila Debèche appuyait vivement l’avènement du gouvernement Blum. Les larges courants politiques algériens de l’époque l’ont même soutenus. Elle voyait en ce gouvernement « un gouvernement désigné par la masse », qui veut pour l’ouvrier des « réformes qui lui permette de vivre et d’être heureux par le travail », sans être le conquérant d’un quelconque pouvoir politique, rappelle-t-elle. En ajoutant, que
«Le peuple est trop juste pour ne pas reconnaître au profond de lui-même que se ruer sur les employeurs, c’est se décimer soi-même».
Elle conclura sa contribution sur un appel en direction des Musulmans de l’Algérie, en écrivant :
« Vous, mes chers compatriotes musulmans, qui tant souffert sous une domination parfois brutale, soyez aussi très calmes. Ne vous laissez pas entraîner ; qu’une délégation « honorable » fasse part de vos souhaits et expose vos droits. Il n’est pas de bonheur qui s’édifie sur des larmes et des cendres. Et le comprendre c’est aussi comprendre son devoir de bon patriote arabe et français ».
une position de classe mais politique aussi se dégage de cet « appel »., et dire que le critique jean Déjeux affirmait à son sujet, qu’elle est un auteur « qui ne se voulait dépendant d’aucun parti politique de ce moment » (3). Mais le terme « honorable » semble montrer une coloration politique de classe à laquelle appartenait Djamila Debèche, mais aussi du politique programmatique des Elus musulmans. Debèche fille d’un gros commerçant de tapisserie, même en étant orpheline des deux parents dès l’âge de deux ans, elle fut prise en charge par la famille de sa mère faisant partie, elle aussi, de la bourgeoisie commerçante algérienne.
L’Action, une revue sociale pour le progrès
En 1946, Djamila Debèche est encore jeune et pleine de dynamisme, elle allait être d’un grand apport sur les plans culturels et politiques. Son passage de l’animation radiophonique à l’écriture est marqué par sa prise de conscience en tant que femme dans un contexte sociopolitique algérien très complexe. Les années 30 et 40 furent des plus émouvantes et acharnées des luttes tous azimuts.
La répression coloniale, les luttes syndicales, le réformisme politique et religieux, les traditionnalistes acquises à l’administration coloniale, les luttes politiques bien sanglantes entre, d’un côté, les nationalistes indépendantistes et nationalistes réformistes de l’autre. Auxquels il faut ajouté les forces fascistes européennes, réactionnaires et génocidaires. Que pouvons-nous attendre d’une jeune fille éclairée certes, mais dans un pays soumis à des luttes des plus contradictoires en situation coloniale atroce développant une apartheid de l’exclusion sociale ?
L’affirmation de soi semble être la réponse la plus adéquate qu’avait à choisir Djamila Debèche, utilisant sa position sociale pour affirmer son appartenance culturelle en tant que femme algérienne et musulmane dans le sens le plus moderne du terme. Les nouvelles qu’elle recevait sur les luttes des femmes en Turquie kémaliste et de l’Orient en pleine effervescence anticolonialiste, Egypte et Syrie en têtes, allaient bouleverser son devenir.
Pourquoi ne pas placer ses luttes de femmes dans le contexte de décolonisation, plutôt de celui de l’aliénation coloniale. Debèche fait partie d’un groupe social minoritaire et doublement minorisé par son statut de femme musulmane, au sein d’un groupe social dominant doublement exploitant, économique bien sur, mais aussi en termes de rapports sociaux (sexe, race). Elle est minoritaire même par son éducation même si cette dernière lui confère une certaine autonomie et liberté par rapport au 5.588.314 millions d’Algériens (selon le recensement du 8 mars 1931) et d’agir telle une porte-parole d’une émancipation féminine et celles des jeunes filles algériennes, par le biais du droit à l’éducation.
La question de la jeune fille algérienne fut une question des plus urgentes dans l’écrit et le combat de Djamila Debèche, dans l’esprit de « l’école » de la militante égyptienne Houda Chaaraoui Pacha, qui a été son icône favorite. Le 25/9/1947 paraît le premier numéro de L’Action-El-Amel (le logo étant bilingue) dont la devise est : « L’évolution de l’Algérie dépend des efforts conjugués de ses fils et de ses filles » et la lecture attentive des sept numéros parus (le 7e et dernier numéro date du 1/4/1948), permet de relever une question fondamentale dans l’orientation sociale et politique de la fondatrice de la revue. Il n’a jamais été question de sexisme ou de féminisme européen dans la revue de Debèche, puisqu’elle affirme que « cette revue exprime le désir profond des Musulmanes algériennes de contribuer à l’organisation sociale dont notre pays a un si pressant besoin ». Une revue qui annonce la couleur dès son premier numéro, qu’elle puisse être un sérieux et « utile facteur de progrès », puisqu’elle avait proposé comme ligne de conduite de ce pencher sur le sort des musulmanes les plus défavorisées, de l’avenir de l’enfance et de s’intéresser « à tout ce qui concerne le foyer musulman et la famille ».
C’est elle qui signe la présentation de la revue, en couverture, entant qu’organe indépendant, mais militant dont l’action est d’assembler militants et militantes afin de former « une petite famille au service de l’Algérie ». Pas de projet politique, ni féministe aussi, L’Action est une revue sociale, féminine, littéraire, artistique. Dans ce N°1 nous apprenons que l’artiste Omar Racim fut l’illustrateur de la revue, le logo et les pages intérieures sont de lui. Son frère Mohammed apparaitra au dernier numéro sous la plume de l’artiste-femme Baya, dans un article intitulé Georges Martin présente Mohammed Racim (page.7).
Des auteurs, hommes, contribuèrent dans la revue de Djamila Debèche, tel que le lettré et musicologue, Mohammed Zerrouki, des imams, le recteur de l’Université d’Alger et des écrivains. Mais c’est surtout la participation féminine qui importait dans cette démarche. Au premier numéro et en p.3, nous lisons l’article de Mlle Halima Benabed, intitulé L’Evolution de la femme musulmane en Algérie, paru dans le journal L’Essor de l’Algérie. Celle qui signe du nom de Zineb évoquera la première femme du prophète de l’Islam, Khadidja bent Khouailed, Zineb est animatrice des pages Chroniques de la vie sociale et de la plume de Yasmina Lockrichi ou Lokrichi, nous lisons Jadis dans la société musulmane.
Autant de contributions qui dénote une certaine dynamique d’esprit faisant face aux clichés de la Fatma arabe ou l’indigente femme berbère qui n’est vouée qu’à garder des brebis ou faire la cueillette des olives !
Djamila Debèche, 1er «diplomate» de l’Algérie
Il est peut-être intéressant de rappeler certains écrits de Debèche et les questions qu’ils soulèvent, en tant que documents de l’histoire du mouvement féminin en Algérie. Autour de son cas, nous sommes confrontés à des historiens, politiques, universitaires et « intellectuels administrés » rongés, pour la plupart, par le nationalisme chauvin du PPA-MTLD, menant leurs croisades contre le libéralisme de la femme algérienne sous les burnous de l’inertie culturelle et autres valeurs rétrogrades.
Les « communistes » réformistes, oulémistes paternalistes et sexistes du mouvement des Elus musulmans ont apportés leur eau au moulin de la seule négation du rôle progressiste de la femme dans les conditions coloniales. Elles étaient « mineures » à la colonisation, toujours « mineures » dans le combat libérateur et elle l’est toujours à l’indépendance politique. Le FLN de la lutte armée, ne fera que perdurer les malheurs de cette frange sociale, bien majoritaire après que leurs hommes, frères et pères se sont fait tués en 30 de guerres capitalistes mondiales. De nouvelles lectures historiques et dépourvues de toutes les « polices idéologiques » sont en attentes afin de relire les sept numéros de la revue L’Action-El-Amel. Comment peut-on faire passé sous silence le geste de Jean Sénac, offrant deux poèmes à l’honneur de Mohammed Zerrouki, intitulé Deghlet Nour et Fleurs pour Djamila Debèche dans le N° 5 et « dans un même soui de Poésie et d’Union », écrit-il.
Au n° 2 de la revue, Djamila Debèche est de retour de Paris où elle participé au Congrès International Féminin qui s’est déroulé du 28/09/ au 1/10/1947, à la grande salle de l’Hôtel Majestic, transformé en siège de l’UNESCO de l’époque. C’est Mlle Rabia Khaleff, correspondante de la revue à Paris, qui titre : Sous l’égide de l’Entende Mondiale pour la Paix. Le Congrès se réunit et travaille. Il y avait 200 représentantes de 53 pays, dont l’Algérie représentait par Djamila Debèche assise, le premier jour, aux côtés de Madagascar et de la Guadeloupe avant de choisir de s’installer entre la délégué de l’Irak et celle de la présidente française de l’Entente Mondiale pour la Paix. Un fait marquant et un acte politique en lui-même.
Rabia Khaleff décrira avec beaucoup d’attention cette rencontre mondiale autour de la question des droits de la femme et de l’enfant.
« Me voici arrivée devant la Maison des Alliées, note-t-elle au début de sa couverture, où doit se tenir le Congrès International Féminin (…) je suis heureuse car je vais assister à cette grande réunion des représentantes de 53 nations, vivant symbole de la fraternisation mondiale »,.
Les absents à cette rencontre furent la Russie soviétique, l’Espagne franquiste et la Syrie. Djamila Debèche avait assisté et dès le premier jour, à la Commission de langue anglaise, composé de l’Angleterre, du Canada et de la forte délégation Américaine, alors qu’une délégué de la ville de Cherchell, Mlle Claudet, préféra s’asseoir à la Commission de langue française, dont la présidente de séance est la représentante de l’Argentine.
A travers ce compte-rendu, nous retenons un réel dynamisme de la part de la représentante de l’Algérie. Elle a eue droit à deux interventions, en plénière où elle a exposer la situation de la musulmane algérienne et en séance des débats. Pour cette journée du 1er octobre, la correspondante de L’Action-El-Amel rapporte les propos les plus en vu de Djamila Debèche, qui dira :
«Malgré les efforts qui sont déployés en faveur du plan de scolarisation, plus de 900000 enfants de 5 à 13 ans sont encore dans les rues en Algérie et exercent des profession ambulantes, ce qui ne se voit dans aucun autre pays du monde. Il est indispensable de promouvoir au service de la femme et l’enfant les forces vives du pays et de mettre tout en œuvre pour que la musulmane algérienne puisse participer à l’activité sociale du pays. Pour cette action sociale, non seulement la femme de France, mais aussi tous les pays du monde doivent nous aider à rattraper un retard considérable. »
L’intervention de Djamila Debèche a valu « à l’Algérie, une chaude manifestation de sympathie » de la part des présentes, relève Rabia Khaleff.
La participation de Djamila Debèche à ce Congrès et en plein début de la dite « guerre froide », pourrait bien être considérer comme une action diplomatique, première en son genre. Vouloir arracher un siège au nom de l’Algérie, encore colonisé, est un acte politique de grandeur mondiale réalisé par une femme parlant au nom de ces compatriotes déshéritées et des plus démunies. De retour à Alger, Debèche apprend le décès de la militante Houda Chaaraoui Pacha et lui rendra un vibrant hommage dans le N° 2 de L’Action. Au N° 4 de la même revue, nous pourrions lire un autre article sur la portée du militantisme social de l’icône d’Egypte.
Entre l’Achoura, fête de la charité (N°3, du 25/11/1947) et les Billets, dans les derniers numéros, Djamila Debèche ne se lassait d’être attentive aux échos de la société algérienne, c’est ainsi que nous lisons et à travers deux notices qui peuvent avoir, aujourd’hui toute leur place dans l’histoire revisitée.
La rédaction de la revue félicitait M. Ali Berkani, employé des cheminots et secrétaire de la section UDMA d’aller-Ville, pour le baptême (circoncision) de ses deux frères. De même pour la « nomination de M. Bouakouir à la Direction du commerce et de l’Industrie au Gouvernement général de l’Algérie. M. Salah Bouakouir, ingénieur aux Chemin de fer algérien, est une personnalité dont la valeur morale et intellectuelle est hautement appréciée », peut-on lire encore au n° 4 de L’Action.
Ce que nous offrons à la lecture, c’est bien une page de notre histoire et que nous apprécions à sa juste valeur. Une femme algérienne, journaliste, romancière, essayiste et conférencière, qui a porté bien haut et sans complaisance, la voix de l’Algérie. Mais, il y a encore des mots à dire, des gestes à renouveler, des actes à parfaire, des blessures à reconsidérer, des moments historiques à apprécier à leur juste valeur et des idées à renouveler en tout instant.
M.K A.
Note :
1 – Voir Le Matin du 21 novembre 2013. Notre contribution intitulée : Djamila Debèche au pays du non-dit !
2 – Abdelali Merdaci, Djamila Debèche, première romancière algérienne. Conférence donnée le 10 mai 2009, au 1e Salon du livre de Sétif,
3 – Jean Déjeux, La littérature féminine de langue française du Maghreb, Paris, éditions Karthala, 1994, pp. 19-44.