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El Fadjr « a bénéficié de 76 milliards de centimes en huit ans », révèle Djamel Kaouane

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El Fadjr « a bénéficié de 76 milliards de centimes en huit ans », révèle Djamel Kaouane

Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a souligné lundi à Alger, que « la dignité de la presse ne se conçoit pas sans la dignité du journaliste » et tout problème doit être posé de manière « sérieuse et honnête ».

« La dignité du journaliste est l’acte fondateur de la dignité de la presse, et le journaliste doit jouir de tous ses droits à travers, notamment, une rémunération décente, une couverture sociale, une formation, et une évolution de carrière », a affirmé M. Kaouane dans un point de presse tenu en marge de l’inauguration du nouveau siège de l’agence « ANEP-Messagerie Express » à Ouled-Fayet.

Evoquant, à cette occasion, le cas du quotidien arabophone El-Fadjr, il a indiqué qu’un collectif de soutien à ce journal avait été reçu dimanche au niveau du ministère de la Communication où il a laissé une plate-forme relative à la situation actuelle du journal.

Il a précisé, à cet égard, que « le problème du quotidien El-Fadjr est strictement économique ». Il a, notamment, fait savoir, que ce journal « a bénéficié de 76 milliards de centimes en huit ans, et quatre milliards de centimes en sept mois durant l’année en cours ».

Le ministre de la Communication a ajouté que le journal El-Fadjr « a une dette de près de dix milliards de centimes, et n’a payé qu’un mois de loyer en 13 ans à la Maison de la presse Tahar Djaout, où il occupe un espace de plus de 200 mètres carrés ».

Il a appelé, à ce propos, à « ne pas tromper l’opinion publique, et il faut poser les problèmes de façon sérieuse, honnête et professionnelle » en faisant allusion au journal El-Fadjr pour lequel un sit-in de solidarité a été organisé lundi la Maison de la presse « Tahar Djaout ».

Dénonçant ceux qui demandent où va l’argent de l’ANEP, il a affirmé que celle-ci « sait bien où va son argent, et il faut plutôt s’interroger sur sa destination finale une fois accordé », affirmant dans le même sillage, que « l’ANEP ne détient pas le monopole et n’est pas un moyen de pression, au contraire c’est un moyen de soutien à la presse ».

Par ailleurs, M. Kaouane a tenu à rendre hommage au Syndicat national des journalistes (SNJ) pour ses efforts visant à préserver la dignité des journalistes, citant, notamment, l’exemple du quotidien La Tribune, qui a cessé de paraître pour des raisons financières.

 

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Avec APS

 




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