La Fédération internationale de judo (FIJ) va ouvrir une « enquête approfondie » après la disqualification de l’Algérien Messaoud Redouane Dris, officiellement pour avoir dépassé le poids requis avant d’affronter lundi l’Israélien Tohar Butbul aux JO à Paris.
« Nous ne pouvons pas justifier la surcharge pondérale de M. Dris, mais nous restons déterminés à faire en sorte que tous les athlètes concourent dans des conditions égales et équitables », a écrit la FIJ dans un communiqué lundi, ajoutant que « les athlètes sont souvent victimes de conflits politiques plus larges ».
C’est quand même invraisemblable qu’à ce niveau de la compétition qu’un athlète se retrire pour des raisons tout aussi lunaires. La FIJ n’est pas dupe. Elle a dû subodorer les vraies raisons idéologiques, non sportives qui ont motivé cet abandon.
Messaoud Redouane Dris a été pesé à 73,4 kg dimanche et a donc été disqualifié des -73 kg. Lundi à 10h, il n’était pas présent à son combat contre l’Israélien Tohar Butbul, alors que les judokas font en général tous les efforts pour entrer dans leur catégorie de poids.
« Nous pensons que ce type de comportement n’a pas sa place dans le monde du sport », avait réagi le comité olympique israélien, laissant entendre que l’Algérien s’était retiré pour ne pas avoir à combattre contre un Israélien.
« Après les Jeux olympiques, la situation fera l’objet une enquête approfondie et d’autres mesures seront prises si nécessaire », a écrit la FIJ. En 2021, l’Algérien Fethi Nourine avait déclaré forfait aux JO de Tokyo pour ne pas avoir à affronter ce même adversaire israélien. Il est depuis suspendu par la FIJ.
Avec AFP