La Direction de l’éducation de la wilaya d’Oran a ouvert une enquête urgente à la suite d’une question polémique figurant dans un examen blanc d’histoire-géographie destiné aux élèves de terminale.
La question en cause contenait la mention de la « création de l’État d’Israël », ce qui a immédiatement suscité une réaction des autorités éducatives. Une commission d’enquête a été dépêchée en urgence au lycée Ahmed Medghari, où l’épreuve a été distribuée.
Dans l’attente des résultats de l’enquête, la direction de l’éducation a ordonné la suspension préventive de l’enseignant responsable de la rédaction du sujet. Des mesures disciplinaires définitives seront prises à l’issue de l’examen du dossier par le conseil de discipline.
Le directeur de l’éducation de la wilaya, Abdelkader Oubelaïd, a qualifié cette erreur de « grave » et affirmé qu’elle nécessitait automatiquement la saisine du conseil disciplinaire pour les personnes impliquées. Il a précisé que les membres de la commission d’enquête ont entendu l’enseignant concerné, ainsi que le proviseur de l’établissement et ses collègues enseignant la même matière.
La polémique porte sur la formulation du sujet, qui évoque la création de l’État d’Israël, une expression jugée incompatible avec la position officielle de l’Algérie, résolument solidaire de la cause palestinienne. Le directeur a rappelé que même dans les programmes éducatifs officiels, l’enseignement fait référence à Israël en tant que « entité occupante » et non comme un État reconnu.
Un incident similaire à celui d’Oran s’est récemment produit au département d’anglais de l’université de Ouargla. Des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre d’une enseignante d’anglais qui avait inclus une question sur les personnes transgenres dans un examen de contrôle des acquis.
Sofiane Ayache
La question est bien légitime quant asa création et son histoire est contemporaine.comment enseigner la naqba en faisant fi d’Israël qui est membre de l’ONU et est reconnu en tant que tel: ou est le prb? Nous, Algérie ne reconnaissant pas cet état mais la réalité est bien là. In finé, nous le reconnaîtrons quand la Palestine sera reconnue en tant qu’état aussi. Décidément !
« … dans les programmes éducatifs officiels, l’enseignement fait référence à Israël en tant que « entité occupante » et non comme un État reconnu ». Excusez-moi mais c’est de l’en… de mouches. Israël est bien reconnu en tant qu’État par l’Organisation des nations unies. L’Algérie étant membre à part entière de ladite organisation, de facto, elle reconnaît aussi l’état d’Israël. Il ne sert à rien de faire semblant de ne pas reconnaître l’État d’Israël alors que celui-ci est membre de la même organisation que la RADP? Même Kafka (tiens, tiens …!) s’y perdrait. Si le fait de faire référence à Israël en tant qu’entité occupante et non d’État pouvait changer quoi que ce soit à la cause palestinienne, on l’aurait su il y a longtemps. C’est vrai que le duo Tebboune-Changriha a poussé le bouchon jusqu’à interdire toute manifestation de solidarité avec le peuple palestinien dans les rues algériennes alors que dans la quasi totalité des pays de tous les continents qui eux reconnaissent l’État d’Israël, les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien sont quasi hebdomadaires. Trouvez l’erreur! En Algérie, l’utilisation de « kayane » à la place d’État est désormais la seule forme officiellement permise de solidarité avec le peuple palestinien. Cette trouvaille du siècle a jusqu’ici porté un sacré coup à Israël (pardon! kayane sioniste) et à Tsahal. Les Palestiniens peuvent en témoigner en attendant l’arrivée de l’ANP et des 4 hôpitaux promis.
Il serait temps de vivre avec son temps.
La définition d’un État ! # La notion d’Etat appartient au vocabulaire du droit public pour désigner une unité souveraine formée par des populations vivant sur un territoire défini et reconnu comme une organisation juridique et politique de la société internationale. #
On constate que l’État d’Israël correspond à la définition susmentionnée !
On constate qu’il y a un double langage !
Le premier c’est un discours islamique et musulman ! C’est un dogme dans une Algérie » sous cloches » ! Il n’existe que la Palestine et la fameuse # entité sioniste # qui est un poison pour le # Monde Arabo-musulman # !
Comment voulez vous réfléchir sous cette chape de plomb religieuse !
Le deuxième langage celui des dignitaires algériens à l’ONU où la solution des 2 Etats est prônée ! Et celui de Tebboune au magasine Français # l’opinion # qui prône les 2 Etats !
Voila ce qui arrive quand on veut vivre en dictature,tu subis et tu la fermes
« enquête urgente » – Evidemment ils n’ont rien a faire que de chercher les poubelles pour montrer qu’ils « font » quelque chose.
Ils peuvent aisemment continuer a nier la réalité pendant que leurs faux frangins sont en train de suivre leurs interêts avec pragmatisme et réalisme.
Dans la nouvelle anegérie, ils sont encore dans les histoires du polisario et des « causes justes » pendant qu’ils jettent en prison des innocents.
Pauvre sahraouis et pauvre populace pris en otage par une junte qui n’a aucun repere.
C’est complètement ridicule, mais rien ne nous surprend plus avec ces « idéologues » qui ne désespèrent pas de nous imposer leur prisme déformant
Hypocrisie algérienne ! L’Algérie fait bien du commerce avec Israël et sait bien le nommer quand il s’agit de l’accuser d’être impliqué dans des incendies criminels en Kabylie en 2021. Contrairement au régime algérien, Israël est une démocratie avec des élections libres et une alternance au pouvoir.
Faux ya bousbir !