Samedi 14 mars 2020
Fodil Boumala et l’emblème amazigh : les précisions
Une vague de protestations violentes sur les réseaux sociaux a suivi notre article qui traitait du refus de Fodil Boumala de brandir l’emblème amazigh vendredi 13 mars à Tizi-Ouzou.
Nous plaidons coupable de nous être contentés d’une seule source pour établir les faits. Selon d’autres témoignages recueillis, Fodil Boumala qui était manifestement accompagné de militants qu’on dit proches du FFS, a bien tenu l’emblème amazigh sur une … vingtaine de mètres avant de le rendre.
Voilà pour rétablir les faits pour nos fidèles lecteurs. Il faut rappeler ici et maintenant pour les nervis de la plume que nous n’avons aucun contentieux à régler avec Boumala, aussi nous estimons que refuser de brandir haut cet emblème que le défunt chef d’état-major a élevé au rang d’ennemi du pays, c’est faire offense à ces générations de militants pacifiques qui ont lutté dans des conditions autrement plus impitoyables pour l’identité amazighe. Fermons le ban.
Car en ce jour de grosse répression à Alger et des lourdes menaces d’une pandémie mondiale qui plane aussi sur les Algériens, s’attarder sur la polémique c’est faire preuve d’un manque de discernement flagrant. Même Boumala, dans son immense aménité, nous fera l’excuse de passer à beaucoup plus important.