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Forte mobilisation à Tazmalt pour la libération des détenus !

DISSIDENCE CITOYENNE

Forte mobilisation à Tazmalt pour la libération des détenus !

Suite à l’arrestation arbitraire de jeunes Kabyles qui ont brandi l’emblème amazigh à Alger lors de la marche du vendredi 21 juin sous les ordres de Gaïd Salah, le collectif des jeunes de Tazmalt a organisé un sit-in au niveau du rond point de la ville et ce pour réclamer la libération de tous les jeunes placés arbitrairement en dépôt par une justice aux ordres.

Malgré une chaleur de plomb, les citoyens ont tenu à dénoncer ces arrestations qu’ils considèrent comme étant des provocations criantes de la part du pouvoir. Au fil des vendredis, il est manifeste que les tenants du pouvoir affichent une leur panique du moment qu’ils ont opté pour la politique de la division pour mieux régner face à laquelle une prise de conscience populaire a pris forme et a généré une union du peuple des quatre coins du pays. Cette union déplaît aux squatteurs du pouvoir algérien.

Le sit-in est suivi d’une marche à travers les artères de la ville de Tazmalt. Il faut noter que le jeune Khaled Oudir originaire de Tazmalt est toujours incarcéré à la prison d’El Harrach pour une factice accusation d' »atteinte à l’unité nationale ».

Selon l’article 79 du code pénal les inculpés risquent d’encourir une peine de 01 à 10 ans de prison ferme en plus d’une amende qui varie de 3000 da à 70 000 da.

Aux yeux des citoyens algériens cette condamnation n’est qu’une provocation de trop, dont l’objectif est d’intimider les citoyens et créer une division au sein des révoltés. Ce qui n’a pas eu lieu grâce à la maturité du peuple algérien. « Ces arrestations, cet arbitraire, ces manœuvres ne doivent en aucun cas affaiblir notre détermination à détrôner la pègre gouvernante de l’Algérie », nous a confié un manifestant. « Même si ces décideurs sont épaulés ostensiblement pas les Émirats et les Saoudiens nous devons leur prouver que nous ne sommes ni le Soudan ni l’Égypte », ajoute un autre manifestant. 

Auteur
Rachid Chekri

 




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