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Gaïd Salah veut la convocation du corps électoral pour 15 septembre

PRESIDENTIELLE

Gaïd Salah veut la convocation du corps électoral pour 15 septembre

Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a souligné, lundi à Ouargla, qu’il était « opportun de convoquer le corps électoral le 15 du mois de septembre courant » et que « les élections puissent se tenir dans les délais fixés par la loi », indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Le vice-ministre de la Défense remet les pieds dans l’agenda politique du pays, courcircuitant du coup le chef de l’Etat. Dans la droite ligne de ses discours précédents, il enfonce une porte ouverte. Désormais, on sait que l’institution militaire entend organiser une présidentielle avant la fin de l’année.

« J’avais abordé lors de ma précédente intervention la priorité d’entamer sérieusement la préparation des élections présidentielles dans les quelques semaines à venir », ajoute-t-il en habillant cette décision du « respect de la Constitution et des lois de la République ». De fait, Gaïd Salah précise : « Nous considérons qu’il est opportun de convoquer le corps électoral le 15 du mois de septembre courant et que les élections puissent se tenir dans les délais fixés par la loi, des délais raisonnables et acceptables qui répondent à une revendication populaire insistante ».

Pour la deuxième fois en une semaines, il a salué « les efforts fournis par l’instance nationale de la médiation et du dialogue » et valorisé « les résultats encourageants qu’elle a obtenus en si peu de temps, sur la voie du dialogue sérieux, constructif et objectif ».

Gaïd Salah a renouvelé son appel pour « aller de l’avant pour rapprocher les points de vue, unifier les visions et trouver des mécanismes à même de concrétiser l’approche insistance, qui consiste en l’accélération de l’organisation des élections présidentielles, notamment en installant rapidement une instance nationale indépendante pour la préparation, l’organisation et la surveillance des élections, qui supervisera toutes les étapes du processus électoral, ce qui requiert également la révision de quelques textes de la loi électorale pour s’adapter aux exigences de la situation actuelle, et non pas une révision totale et profonde qui toucherait tous les textes, tel que revendiqué par certains, ce qui prendrait beaucoup de temps ».

 

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Avec APS

 




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