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Gaza : la communauté internationale salue la réponse du Hamas au plan américain

Gaza

Les enfants gazaouis payent cher la guerre que mène l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

Le Hamas s’est dit prêt, vendredi 3 octobre, à libérer tous les otages israéliens retenus à Gaza, dans le cadre du plan de paix proposé par Donald Trump. Le président américain a rapidement dit que le mouvement islamiste palestinien était « prêt pour une paix durable ».

Le Hamas affirme lui que des négociations sont nécessaires. Sur la scène internationale, les pays médiateurs dans la guerre à Gaza, ont salué cette réponse.  

Le Hamas, dans sa réponse apportée vendredi 3 octobre, ne mentionne pas la question-clé de son désarmement. L’un de ses responsables a affirmé que des négociations étaient encore nécessaires. Mais cela n’a pas empêché Donald Trump de réagir rapidement via son réseau Truth Social.

Le président américain a jugé que le Hamas était « prêt pour une paix durable ». « Israël doit arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, pour que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité », a-t-il ajouté.

L’appel du locataire de la Maison Blanche, qui demande à son allié israélien de cesser de bombarder Gaza, est « encourageant », a estimé en réponse le mouvement palestinien, qui se dit prêt à négocier immédiatement en vue de la libération des otages et de la fin de la guerre commencée il y a bientôt deux ans.

Un peu plus tôt vendredi, Donald Trump avait donné au Hamas jusqu’à dimanche (18 heures à Washington, 22 heures TU) pour accepter son plan, que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a dit soutenir. « L’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas » en cas de refus ou d’absence de réponse, avait-il promis. Le groupe a donc fini par apporter une première réponse à la tonalité positive.

Un cessez-le-feu « à portée de main », un accord qui « nous rapproche de la paix plus que jamais »

Le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas dans la guerre à Gaza, a loué la réponse du mouvement islamiste. « L’État du Qatar salue l’annonce du Hamas selon laquelle le plan du président Trump a son agrément », a déclaré le porte-parole de la diplomatie qatarie, Majed al-Ansari, qui a également appuyé l’appel de Donald Trump à un cessez-le-feu immédiat.

L’Égypte y voit une « évolution positive ». Elle espère qu’en conséquence, les deux parties « s’engageront à appliquer le plan du président Trump sur le terrain et à mettre fin à la guerre », a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères sur Facebook.

Dans une publication sur X, la Turquie estime, elle, que l’accord du Hamas est une « opportunité pour l’établissement immédiat d’un cessez-le-feu à Gaza, la livraison ininterrompue d’aide humanitaire à la région », et qu’elle ouvre « la voie à une progression vers une paix durable ».

En Europe, le président français Emmanuel Macron juge pour sa part que la libération des otages et un cessez-le-feu étaient « à portée de main » à Gaza. Le Premier ministre britannique Keir Starmer, de son côté, estime que l’accord du Hamas avec le plan Trump constitue « un pas en avant significatif » qui « nous rapproche de la paix plus que jamais auparavant ».

Quant au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, il est, selon son porte-parole, « encouragé » par la réponse du Hamas au plan du président américain, et il appelle « toutes les parties saisir cette occasion pour mettre un terme à ce conflit tragique à Gaza ».

Avec RFI

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