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Guerre Israël-Hamas : sommet sur la question palestinienne au Caire

Gaza
La population gazaouie écrasée sous les bombes.

Trente et un pays et trois organisations internationales participeront au « Sommet du Caire pour la paix » qui se tient ce samedi 21 octobre en Égypte pour chercher à remédier à la crise de Gaza.

Un sommet qui doit notamment réunir les leaders de poids lourds du monde arabe et de Méditerranée ainsi que des représentants des pays du Conseil de sécurité.

Le patron de l’ONU Antonio Guterres, qui était vendredi à Rafah, le poste-frontière entre l’Egypte et Gaza, sera présent, ainsi que les dirigeants européens Charles Michel et Josep Borrell.

Le roi de Jordanie Abdallah II et le président de l’Autorité palestinien Mahmoud Abbas, honni par les Palestiniens pour son silence, et des chefs de diplomatie, notamment de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne participeront également au sommet qui se tiendra dans la Nouvelle capitale qui borde Le Caire. Cependant, si les Israéliens ne sont pas présents, il est fort à parier que ce sommet tournera en échec comme les dizaines qui ont eu lieu depuis toujours.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait initialement annoncé une conférence internationale sur « l’avenir de la question palestinienne » avant d’opter pour un « Sommet pour la paix ».

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L’objectif prioritaire recherché par l’Égypte est d’empêcher une escalade de la guerre à Gaza et sa transformation en conflit régional. Et pour réaliser cet objectif, l’Égypte veut obtenir le soutien d’un maximum de pays pour appeler à la conclusion d’une trêve entre Israéliens et Palestiniens.

Relancer le processus de paix

Une trêve qui permettra de faire parvenir l’aide humanitaire aux deux millions de Gazaouis qui manquent de tout aujourd’hui. L’autre objectif est de relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens et de progresser sur la voie d’une paix entre deux États.

Des objectifs ambitieux sur lesquels il sera difficile d’obtenir un consensus. Les Arabes et les pays musulmans n’ont pas la même vision de la situation que les États occidentaux. Les premiers rejettent la faute principale sur Israël et les seconds sur le Hamas palestinien.

Des discussions sont déjà en cours pour chercher à surmonter ou à réduire les différends.

Avec Rfi/Afp

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