Mardi 24 mars 2020
Halte à l’instrumentalisation de la justice !
Ce qui s’est passé aujourd’hui au sein de la cour de Ruisseau, durant le procès du détenu Karim Tabbou, fait partie des actes inédits dans les annales de la justice mondiale. Un scénario concocté par un pouvoir aveuglé par sa force et profitant de la pandémie du coronavirus pour régler ses comptes avec l’opposition.
Un détenu pourtant atteint d’une paralysie faciale due à un pic de tension sévère, selon ses avocats et qui a été transféré d’urgence à l’hôpital, en dépit de sa situation sanitaire gravement dégradée et malgré l’absence des ses avocats, le juge aux ordres de « sa majesté » Tebboune a osé le condamner par contumace à un an de prison ferme.
Il est désormais urgent que les avocats algériens se doivent de faire preuve de courage et de maturité en intentant un procès international contre ceux qui gouvernent le pays sans la moindre légitimité populaire. Faut-il rappeler ici l’insignifiant « taux de vote » en faveur de Tebboune le 12 décembre dernier ?
Dans un climat de pandémie mondiale unique, le clan usurpateur du pouvoir en Algérie a démontré aujourd’hui encore ses capacités de nuisance contre tous ceux qui osent le dénoncer. Aujourd’hui donc ils ont condamné un homme politique pour une avoir exprimé ses opinions.
Après la pandémie du coronavirus, on doit s’attaquer nationalement à la pègre qui porte dangereusement les gênes de la dictature.
Les limites du cynisme sont atteintes par ce régime qui a su profiter de la détresse du peuple algérien pour achever un homme politique qui pourtant n’a commis aucun crime.
Les partie politiques, les intellectuels de toutes couleurs, la société civile doivent intervenir pour exprimer massivement un refus catégorique au retour de la dictature dans notre pays et dire basta à l’instrumentalisation ostensible de la justice.
L’actuel ministre de la justice qui feint de combattre la corruption doit démissionner devant un tel scandale touchant l’une des poutres centrales du pays qui est « la magistrature. »
Libérez Karim Tabbou !