Le candidat du MSP à la présidentielle, Abdelaali Hassani Cherif, a affirmé qu’il ne reconnaît pas les résultats, les considérant comme une farce qui ne sert pas la stabilité de l’Algérie.
C’est ce qu’il a déclaré, le candidat islamiste ce lundi, lors d’une conférence de presse. Il a même ajouté : « nous déposerons des recours sur la base des dossiers dont nous disposons et attendrons ensuite les résultats qui seront révélés par la Cour constitutionnelle ». Voilà donc, Hassani Cherif, qui a joué les lièvres et passé sous silence toutes les dérives du pouvoir pendant la campagne électorale, se découvre l’âme d’un pourfondeur du système.
Le candidat du MSP a noté que « l’Autorité électorale indépendante a admis après la déclaration tripartite des directeurs de campagne électorale que les résultats qu’elle a publiés n’étaient pas vrais ».
Youcef Aouchiche exige une enquête sur les résultats de la présidentielle
Dans une conférence de presse organisée, ce lundi, au siège du parti, le candidat du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a demandé l’ouverture d’une enquête sur les résultats annoncés par le chef de l’Autorité électorale nationale indépendante, Mohamed Charfi, dénonçant ce qu’il a qualifié de « manœuvres ignobles contre son parti ».
L’administration locale a fait preuve d’un parti pris flagrant, alors que la loi interdit strictement à ses représentants d’interférer dans l’organisation des élections.
Il a déclaré qu’il est « préoccupé par le manque de transparence et l’ambiguïté qui ont entouré le processus de recueil et d’annonce les résultats provisoires des élections présidentielles ». Faignant de découvrir les réalités du pays, il estime que ce que vit l’Algérie aujourd’hui comme « un moment dangereux qui nécessite une action de la part des patriotes ».
Le candidat du Front des forces socialistes a déclaré que « les chiffres annoncés ne correspondent même pas aux indications consignées sur les PV mis à la disposition des représentants des candidats ». Seulement voilà, toutes ces déclarations arrivent trop tard, ces deux candidats malheureux ont fait les lièvres et cautionné une élection jouée d’avance.
Samia Naït Iqbal