Jeudi 27 mai 2021
Hommage à Idir samedi 29 mai 2021 dès 15h sur la page Facebook de l’ACB
Un livret de 40 pages, avec notamment la biographie d’Idir, la chorale du cours de tamazight de Nacima Abbane avec la complicité artistique de Khirreddine Kati comme un lointain écho de la chorale animée par Idir en 1985 à l’ACB.
Onze témoignages pour montrer combien Idir était devenu un membre de chaque famille, présentation de la conférence d’Arezki Khouas sur la place de l’identité et de la question féminine dans l’œuvre et les engagements d’Idir ou encore : pourquoi faut-il une rue Idir à Paris !
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Parmi les témoignages, nous avons reçu le podcast de Mashi Miskina. Ecouter ici
EN DIRECT SUR LA PAGE FACEBOOK DE L’ACB :
https://www.facebook.com/acbparis/
SAMEDI 29 MAI 2021 DES 15H00
avec :
Belkacem Tatem, président de l’ACB
Eric Pliez, maire du 20e arrondissement de Paris
AU PROGRAMME
● Les réactions de Jean-Paul Miotto (réalisateur du documentaire « Entre scène et Terre »), Achour Fernane (association Ath Yanni), Farid Mammeri (peintre et journaliste), Meziane Kadache (neveu d’Idir), Lila Mebarek Azoug et Sabrina Kadi deux parents d’élèves de la chorale du cours de tamazight de l’ACB qui interprètent notamment Ssendu.
Les témoignages enregistrés de Bennaceur Guidoum, Djamal Oulmas, Jean Paul Miotto, Lila, Mohand Tayeb Ameur, Mourad Bouaziz, Raymonde Ferrandi, Sabrina Kadi, Sarah Azoug, Thérèse Séguy et Zaya HR
Extraits :
Djamal Oulmas
« Idir a marqué notre génération, il est la fierté́ de tous les Kabyles. Dans les années 70, il était interdit de parler kabyle à Alger, on se mo- quait même de nous lorsqu’on nous entendait parler en kabyle. C’était Idir qui a cassé́ ce tabou avec ses chansons, « A vava inouva », « Zwit Rwit »… Depuis, on parlait sans crainte et avec fierté. »
Raymonde Ferrandi
« Je l’ai découvert à Paris, grâce à un ami kabyle, avant que sa notoriété devienne nationale en France. Bien des années plus tard, je travaillais à Brest, dans les années 1994-98, et je suis allée l’entendre alors qu’il passait sur la pelouse d’une cité, Pontanézen, habitée surtout par des des- cendants d’ouvriers agricoles marocains. Il était venu parce qu’une association locale l’avait solli- cité, mais j’imagine qu’il n’y gagnait presque rien.
J’étais là à l’écouter, avec ma fille dont le père est gabonais, et il chantait l’universel, s’adressant à nous tous, différents mais unis dans les mêmes sentiments d’humains, à partir de sa culture et de sa langue que tout le monde comprenait on ne sait comment, sans doute parce qu’il cherchait à partager et non pas à exclure. Le miracle était là… »
● Le reportage de Massinissa Ikène et celui de Belkacem Tatem sur la chorale des enfants du cours de tamazight de l’ACB
● La conférence : « Idir, femme et identité : même combat » par Arezki Khouas
La journée sera animée par Samia Messaoudi
SAMEDI 29 MAI 2021 DES 15H00
EN DIRECT SUR LA PAGE FACEBOOK DE L’ACB :