28 mars 2024
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Imane Khelif privée de la finale du championnat du monde de boxe

Imane Khelif

La boxeuse algérienne Imane Khelif (- 66kg) ne disputera finalement pas la phase finale du championnat  du monde de boxe féminine prévue pour dimanche à New Delhi (Inde) et cela  malgré sa qualification pour participer à cette compétition.

La disqualification de la championne algérienne n’a rien à avoir avec les considérations  sportives mais plutôt pour des raisons médicales.

D’après la Fédération algérienne de boxe (FAB), la décision a été prise par la Fédération internationale de Boxe-IBA. « Imane Khelif n’a pas été autorisée par la Fédération internationale de Boxe (IBA) à prendre part à la finale de demain et ce pour des raisons médicales », informe la FAB dans un communiqué.

Dans une courte vidéo à découvrir ici (https://fb.watch/jv3Dm3JSJJ/) Imane Khelif parle de sa disqualification.

Les médecins de la FIB auraient détecté un taux élevé de testostérone chez l’athlète qui ne doit pas jouer contre les femmes. Imane Khelif parle d’un complot contre elle et l’Algérie

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Cependant, la boxeuse algérienne peut compter sur le soutien et l’appui du Comité olympique algérien (COA) qui assure, dans un communiqué publié ce samedi, qu’il prendre en charge l’accompagnement médical de la championne, et ce, afin de lui permettre de reprendre rapidement les compétitions.

« Le Comité olympique algérien informe l’opinion publique qu’il prendra en charge l’accompagnement médical de la championne Imane Khelif et soutiendra ses préparatifs en vue du tournoi africain qualificatif pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui auront lieu à Dakar, capitale du Sénégal, en août 2023 », rapporte le communiqué du COA.

Samia Naït Iqbal

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4 Commentaires

  1. L’Algérie, pays de contrastes et contradictions ! D’un côté il y les femmes professeurs d’université qui portent le hidjab et invoquent la pudeur et la modestie d’un âge révolu, de l’autre côté il y a des femmes qui ne concèdent rien aux hommes dans le domaine de la…virilité.

  2. « Les médecins de la FIB auraient détecté un taux élevé de testostérone chez l’athlète qui ne doit pas jouer contre les femmes ». Étrange tout de même. Ce taux élevé de testostérone est-il d’origine naturelle ou est-ce une forme de dopage? Si d’origine naturelle comment se fait-il que les médecins qui normalement accompagnent ces athlètes de haut niveau ne l’aient pas détecté depuis tout ce temps? Il faut quand même admettre qu’il existe bien des signes extérieurs dans la morphologie de l’athlète qui auraient dû faire en sorte que tous les responsables concernés prennent toutes les précautions d’usage, d’autant plus que les précédents ne manquent pas en athlétisme. Quant au « soutien et l’appui du Comité olympique algérien (COA) qui assure, dans un communiqué publié ce samedi, qu’il prendre en charge l’accompagnement médical de la championne, et ce, afin de lui permettre de reprendre rapidement les compétitions ». Deux choses: 1) prendre en charge l’accompagnement de la championne. Comment? en abaissant son taux de testostérone? Si oui pourquoi ne pas l’avoir fait avant ce championnat du monde? Est-ce à cause d’un suivi médical défaillant? 2) lui permettre de reprendre rapidement les compétitions: trop peu trop tard à mon sens. Il aurait fallu prendre toutes les dispositions pour lui permettre de participer sans crainte à CE CHAMPIONNAT DU MONDE avec une médaille d’or en jeu?
     » Le Comité olympique algérien informe l’opinion publique qu’il prendra en charge l’accompagnement médical de la championne Imane Khelif … » Implicitement, comprendre par là que le COA n’a pas pris en charge l’accompagnement médical de Imane Khelif pour les besoins de ce championnat du monde. Ce sera pour les compétitions à venir, si compétitions il y a pour Imane. Quant à l’actuel championnat du monde c’est bel et bien perdu pour Imane par la faute d’un accompagnement défaillant et non de complot à la Gassama.

  3. Le comité olympique devrait se limiter à poser une seule question: S’agit-il bien d’une femme, oui ou non ? Si ce n’est pas un femme, prouvez-le, sinon laissez-la tranquille.

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