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Immigration en France : Marine Le Pen mène la danse !

Marine Le Pen

Marine Le Pen

C’est en véritable puncheur que Marine Le Pen délivre ses messages à l’Assemblée. Comme on pouvait s’en douter l’immigration reste son sujet de prédilection. Pendant que le Français moyen peine à joindre les deux bouts, voilà qu’on fait de l’immigré le bouc émissaire habituel, en le désignant comme le responsable unique des déboires des Français.

Décidément, nos politiques ont la mémoire courte et ne semblent pas se mêler au quotidien de leurs citoyens pour jauger de l’apport positif des réfugiés sur ses Terres. Pourtant, il suffit de faire un tour dans n’importe quel hôpital de la région parisienne pour s’apercevoir que de la femme de ménage au chef de service, le taux d’étrangers est tel que sans ces derniers, rien dans ces établissements ne fonctionnerait.

La présidente du RN ne réclame pas moins qu’une nouvelle loi immigration début 2025 pour reprendre « les dispositions censurées par le Conseil constitutionnel » de la précédente loi.

Tous les observateurs ont remarqué que suite à ce discours Michel Barnier n’a pas osé contredire celle qui se considère désormais comme présidente de la république en 2027. Ce qui fait dire que Michel Barnier distribue des baffes à tout le monde sauf à Marine Le Pen. Il faut bien ménager les dirigeants du futur.

Pour revenir à ce pilier social que représente l’immigré, ce n’est pas en perpétuant sa mise à l’index que les politiques apporteront des solutions dignes à leur concitoyens.

Que penseront les générations futures de tous ces remparts qui ne cessent de se multiplier ? Nul doute qu’ils nous prendront pour des tarés de la pire espèce. Ils auront bien raison.

Il reste à souhaiter que le Big-One (nom donné au séisme dévastateur qui devrait survenir sur la Californie) se réveille pour initier une ère de glaciation fatale à notre espèce. Dommage pour les oiseaux !

Et victime de ses vanités, ainsi s’éteignit l’homo-sapiens (une branche de bipèdes parmi tant d’autres) diront les ethnologues du futur.

Kacem Madani

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