Dans la journée de mercredi 1er mars, à l’aube, un incendie s’est déclaré dans le parc de l’entreprise publique ETUSA situé à El Harrach, banlieue est d’Alger, ravageant pas moins de 11 bus.
Ce jeudi 2 mars, les Algérois qui ont l’habitude d’emprunter les lignes desservies par les bus du transporteur public de voyageurs ont été surpris par une grève des travailleurs répondant à un appel dont l’origine n’est pas identifiée.
La coïncidence des deux événements a de quoi intriguer au point d’éveiller les soupçons de la justice qui s’est auto-saisie pour enquêter sur les deux affaires et tenter d’établir l’existence ou non d’un lien entre les deux faits.
« Le procureur de la République près le tribunal d’El-Harrach qui s’est rendu le jour de l’incident, sur les lieux, a ainsi ordonné l’ouverture d’une enquête pour en déterminer les causes exactes », indique le communiqué du procureur de la République près le tribunal d’El Harrach publié ce jeudi.
« Il est également procédé en coordination avec le parquet de la République près le Pôle pénal national de lutte contre la cybercriminalité, à une enquête sur un appel anonyme à la grève à l’Etusa à Alger », ajoute le même magistrat qui promet de tenir l’opinion publique informée des développements de l’affaire au moment opportun.
En 2022, neuf bus de la même entreprise ont été la proie d’un incendie qui s’est produit dans un de ses garages à Rouiba.
Samia Naït Iqbal