Mercredi 12 juin 2019
Insécurité à Melbou : les citoyens adressent une requête aux autorités
Marres des nuisances sonores, des tapages nocturnes et de l’insécurité qui règnent au chef-lieu communal, les citoyens de Melbou (Béjaïa) se sont réunis ce 9 juin pour élaborer un plan de travail pour remédier à la situation.
Constitués en collectif de citoyens de Melbou (CCM), ils ont établi une requête dont ils exigent des autorités de renforcer la sécurité dans toute la commune notamment en cet été.
En priorité, « on demande la non consommation de la boisson alcoolisée en lieux publics, le contrôle et la réglementation des deux roues qui nuisent beaucoup à la tranquillité des riverains (les motos, scooters…) », indiquent-ils.
En seconde lieu les habitants souhaitent voir la police et la gendarmerie effectuer des rondes la nuit afin d’assurer la sécurité des lieux.
Pour celle des piétons, « on sollicite la libération des terroirs par les commerçants qui les squattent chaque année », réclament ces citoyens. L’autre souci est la gestion anarchique de la location des appartements par les habitants.
« Les autorités doivent penser à réglementer les locations estivales. Ils doivent aussi interdire de louer à des jeunes couples célibataires. Ce point est indiscutable. Il se passe beaucoup de choses en l’absence de décisions fermes», tient à nous expliquer un citoyen de Melbou-centre.
Le collectif semble être très ferme dans sa requête adressée au P/Apc de Melbou. Il exige une suite favorable et immédiate aux revendications. Dans le cas contraire, il envisage des actions de rue. La santé fait aussi partie de l’insécurité ! Cela étant di, des citoyens font savoir aussi que le problème de la décharge publique sise à Assif Aguerioune n’est pas encore réglé. Les autorités locales ont apparemment oublié le sujet.
« Nous avons pourtant soulevé le problème depuis plusieurs mois. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus respirer, nous sommes étouffés plus particulièrement les jours de l’incinération des déchets ménagers. Les malades sont privés de sortir dehors !», s’alarme-t-on.