Il a fallu attendre quelque 48 heures pour que le ministère de la Défense nationale rendent publiques les images de la rencontre qui a officialisé la nomination du général Abdelkader Aït Ouarabi alias Hassan à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
L’absence d’images sur le limogeage du général Abdelkader Haddad et son remplacement par le revenant général Hassan a laissé libre cours à une multiplication d’informations relayées par des « influenceurs » bien inspirés.
Afin de démentir ce qu’on peut appeler des fake-news, le ministère de la Défense a rendu publique les images d’une rencontre en présence de Saïd Chanegriha avec autour de lui notamment l’ex et le désormais nouveau patron de la DGSI.
Ces images se veulent comme un démenti sur l’arrestation voire même les tortures qu’aurait subi Abdelkader Haddad, comme relayé par certains youtubeurs.
Le fonctionnement opaque du système politico-militaire algérien et le limogeage de Nacer El Djenn moins d’un an après sa désignation ne pouvaient susciter que suspicion, voire les scénarios les plus invraisemblables. D’où l’urgence d’une opération transparence pour étouffer toutes les supputations.
Pour autant, l’instabilité chronique à la tête des deux directions de renseignements, les arrestations de nombreux généraux, ministres, hommes politiques restent des signes de grande fébrilité au sein du cercle des décideurs. Ce qui inévitablement n’augure rien de rassurant pour le pays.
Sofiane Ayache