«Quelle connerie la guerre ! », Jacques Prévert. Même si cette citation date de la Seconde Guerre mondiale, elle est plus que jamais d’actualité !
Et la connerie, ce n’est pas seulement ce qui se passe sur le terrain avec ses pertes de vies humaines dont le décompte ne fait que commencer, mais il concerne les positionnements de ces pays, comme l’Algérie, supposés activer pour la paix partout où elle est menacée !
L’unique réaction de nos dirigeants consiste à appeler nos ressortissants bloqués en Ukraine à faire preuve de vigilance.
Quant à l’Arabie saoudite, c’est carrément une trahison envers leur protecteur de toujours, les USA ! En effet, en pleine guerre commerciale le royaume des Saoud réaffirme son attachement à l’accord Opep+ avec la Russie. Un accord qui prévoit une stabilisation de la production des hydrocarbures.
En termes de positionnement politique, c’est du mi-figue-mi raison, puisque «les principaux dirigeants du Moyen-Orient, dont l’Arabie saoudite, et d’Afrique du nord ne souhaitent pas mettre à mal leurs relations avec la Russie, sans non plus se fâcher avec les Occidentaux ». Jeu d’équilibristes ou manque de courage ?
Comme il fallait s’y attendre, la Syrie de Bachar El Assad qui doit sa survie à l’intervention de l’armée russe contre son peuple, soutient, sans la moindre ambiguïté, l’invasion russe.
Dans le monde arabe, le Koweït, victime d’une invasion des forces de Saddam Hussein en 1990, est l’un des rares pays du Moyen-Orient à condamner l’intervention russe, avec le Liban. Un au moins qui n’a pas la mémoire courte.
Quant aux autre pays, c’est le silence sidéral !
On le voit donc, comme à son attitude, le « monde arabe » fait montre d’une frilosité sans pareil puisque la plupart des pays rechignent à condamner clairement l’invasion russe de l’Ukraine. « Pour la presse arabe, cela s’explique par des relations de plus en plus étroites avec Moscou, mais aussi par une valorisation de la puissance brute, voire par une obsession anti-impérialiste et antiaméricaine. »
Comme si l’invasion de l’Ukraine ne rentrait pas dans la définition même de l’impérialisme !
Décidément, il n’est pas facile de trouver une logique patente ou de se faire une idée claire de tout ce méli-mélo politique !
Espérons néanmoins que le nucléaire ne s’invitera pas dans les combats !
« La guerre mon dieu ce n’est pas bon, ce n’est pas bon ! », Zao, ancien combattant (*).
Kacem Madani