Les États-Unis annoncent de nouvelles sanctions contre l’Iran et plus particulièrement contre sa filière de production de drones. Des engins que Téhéran a commencé à vendre à la Russie pour sa guerre en Ukraine.
C’est ce que l’on appelle faire d’une pierre deux coups : avec ces nouvelles sanctions, Washington agit à la fois contre l’agression russe en Ukraine et contre les Gardiens de la révolution iraniens. Ces dernières semaines, des sources occidentales ont fait état d’achats d’armes iraniennes et nord-coréennes par la Russie, notamment des drones iraniens de type Shahed et Mohajer.
Plusieurs sociétés visées
Selon le communiqué du Trésor américain, sont donc visées plusieurs sociétés iraniennes produisant ces drones ou leurs composants ainsi qu’une compagnie de transport. L’un des dirigeants de ces entreprises est également ciblé.
En gelant les biens et les avoirs de ces entités et individus, les États-Unis veulent donc entraver la fourniture de drones iraniens à la Russie. Et toujours selon Washington, cette filière de drones militaires iraniens équipe également les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de Téhéran, inscrite sur la liste américaine des organisations terroristes.
L’Iran accusé d’armer ses alliés
Via les Gardiens de la révolution, l’Iran est régulièrement accusé d’armer ses alliés régionaux au Liban, en Irak ou au Yémen, y compris en leur fournissant des drones de combats.
RFI