Après des frappes sur plusieurs sites stratégiques, dont la ville portuaire de Hodeida sous contrôle des Houthis au Yémen, le ministre israélien de la Défense a avertit qu’« aucun endroit n’est trop éloigné ».
Dimanche matin, l’armée israélienne a déclaré mener « des dizaines » de raids contre le Hezbollah au Liban. Dans l’après-midi, les rebelles houthis, alliés de l’Iran, sont ciblés par l’armée israélienne, notamment sur la ville portuaire de Hodeida.
Mais qui pour arrêter Israël ? Certainement pas les Etats-Unis et la France qui lui fournissent l’essentiel de son armement. Les pays arabes ont montré encore une fois leur lâcheté dans le sort fait au Liban. Aucun des pays ayant signé des accords avec Tel Aviv n’a annoncé les avoir rompus ou coupé les relations avec l’Etat hébreu.
Pour la septième journée consécutive, Israël poursuit ses attaques au Liban, ce dimanche 29 septembre. De nombreux quartiers y compris chrétiens ont subi des pilonnages de l’aviation israélienne. Ce n’est plus que le Hezbollah qui subit les bombardements et la mort, mais toute la population de Beyrouth.
La veille, l’armée israélienne avait annoncé la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ensuite confirmée par le mouvement chiite libanais. Les forces israéliennes revendiquent aussi la mort du commandant Nabil Kaouk.
Le corps des Gardiens de la révolution islamique confirme la mort du général iranien Abbas Nilforoushan.
L’armée israélienne a annoncé avoir tué Nabil Kaouk, commandant de l’unité de sécurité interne du Hezbollah et membre du conseil exécutif du Hezbollah. Ce commandant s’ajoute à la longue liste des dirigeants de premier plan assassinés par l’aviation israélienne depuis quelques mois. Jamais le Hezbollah n’a été aussi vulnérable comme depuis ces derniers jours. Depuis l’affaire des bipeurs qui ont explosé à Beyrouth, Israël a lancé une série d’attaques réussies ciblant les commandants du mouvement chiite. Maintenant que l’armée israélienne s’en prend aussi au Yémen, il y a lieu de croire que d’autres pays proches du Hezbollah pourraient connaître le même sort. La Syrie en premier lieu.
La rédaction/Rfi