Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a lancé jeudi une mise en garde sévère à l’encontre des dirigeants iraniens, les menaçant de subir le même sort que le Hamas à Gaza. Cette déclaration intervient quatre jours après une attaque de missiles lancée sur l’aéroport de Tel-Aviv par les rebelles Houthis du Yémen, alliés de l’Iran.
Israël menace encore. « J’adresse un avertissement aux dirigeants iraniens qui financent, arment et manipulent l’organisation terroriste des Houthis : le temps de vos mandataires est révolu, et l’axe du mal s’effondre », a déclaré M. Katz dans un communiqué.
Il a poursuivi : « Vous portez une responsabilité directe. Ce que nous avons infligé au Hezbollah à Beyrouth, au Hamas à Gaza, et à Bachar al-Assad à Damas, nous le ferons également à Téhéran. »
En réaction à l’attaque de dimanche, l’armée israélienne a lancé cette semaine plusieurs frappes ciblées au Yémen, visant l’aéroport de Sanaa, des infrastructures électriques et des cimenteries.
Les Houthis, soutenus par l’Iran – grand rival régional d’Israël – sont perçus par Téhéran comme faisant partie de « l’axe de la résistance », aux côtés du Hamas et du Hezbollah. Téhéran nie cependant leur fournir un appui militaire direct.
Affirmant leur solidarité avec les Palestiniens, les Houthis restent les derniers à soutenir militairement le peuple palestinien dans leur lutte contre l’armée israélienne. Ils ont revendiqué de nombreuses attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début du conflit avec le Hamas à Gaza. Bien qu’un cessez-le-feu ait été négocié avec les États-Unis, ils ont annoncé poursuivre leurs offensives contre Israël et disent avoir envoyé trois drones en direction du territoire israélien mercredi.
Parallèlement, Israël continue ses opérations militaires dévastatrices dans la bande de Gaza, en réponse à l’attaque meurtrière perpétrée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Cette guerre menée par l’armée israélienne a fait plus de 51000 morts dans la population de cette bande de terre cernée par Israël. Tous les équipements importants sont démolis par l’armée israélienne.
La rédaction/AFP