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Jean-Luc Mélenchon cogne sur les détenteurs de grandes fortunes

Jean-Luc Mélenchon

« Les milliardaires français ont gagné en 19 mois 236 milliards d’euros, c’est-à-dire 12 milliards par mois », a notamment souligné, lors d’un meeting dimanche, le candidat de La France insoumise à la présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon poursuit sa tournée de la France avec sérénité. Il déroule ses idées pour la France. Une France loin de celle que cultive la droite et l’extrême droite. « On me dit caricatural, oui, parce que la situation est caricaturale ». Le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les inégalités et les « profiteurs de crise », dimanche 13 février, devant quelque 8 000 sympathisants à Montpellier (Hérault).

« Eux, ils ont gouverné par la marchandise, nous allons gouverner par les besoins », a clamé celui qui est pour l’instant en tête d’une gauche éparpillée dans les sondages mais à plusieurs points d’intentions de vote du second tour. « Eux », ce sont « la classe d’assistés » que sont, selon lui, les « capitalistes français » : « Le déficit de l’Etat, c’est 140 milliards d’euros. Il est égal aux sommes qu’on a données au capital cette année » via le crédit impôt-recherche (CICE), la suppression de l’ISF et autres gestes en direction des entreprises, a-t-il affirmé.

Création d’un million d’emplois publics

Jean-Luc Mélenchon a longuement décrit, souvent avec ironie et jubilation, ce qu’il appelle les « profiteurs de crise », les détenteurs des grandes fortunes. « Les milliardaires français ont gagné en 19 mois 236 milliards d’euros, c’est-à-dire 12 milliards par mois, 414 millions par jour, 17 millions par heure, 287 000 euros par minute, 4 790 par seconde ». Il a au contraire donné en exemple les salaires parmi les moins élevés : « aide à domicile/aide-ménagère, en moyenne 680 euros par mois, agent d’entretien 766 euros par mois, caissier 859 euros par mois… »

Il a présenté ses solutions, notamment la création d’un million d’emplois publics, la taxation à 100% de la partie d’un héritage dépassant 12 millions d’euros, une allocation jeunes étudiants de 1 065 euros ou encore l’investissement de 200 milliards d’euros dans la « bifurcation écologique ».

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