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Jil Djadid dénonce les projet de loi sur les partis et associations

Sofiane Djilali

Sofiane Djilali

Les projets de loi sur les partis politiques et les associations proposées sont inadaptées et risquent de porter atteinte à la démocratie et à la stabilité du pays, s’inquiète Jil Djadid. Le parti dirigé par Djilali Sofiane appelle à un débat national ouvert et inclusif pour repenser l’organisation de la vie politique et garantir le respect des libertés et des droits des citoyens.

Après l’alerte lancée par  le FFS, Jil Djadid a exprimé de vives inquiétudes, appelant le pouvoir exécutif à reporter ces réformes jusqu’à ce qu’une discussion approfondie et inclusive ait lieu avec toutes les acteurs politique et de la société civile. Le parti craint que les partis politiques et les associations ne soient réduits à de simples appendices administratifs, perdant ainsi leur autonomie et leur capacité d’action.

Selon Jil Djadid, le projet de loi sur les partis politiques et les associations est une initiative du pouvoir exécutif, sans consultation préalable des parties concernées. .

Cette approche unilatérale soulève des questions sur les objectifs réels de ces réformes et sur la vision du pouvoir quant à l’organisation de la vie politique dans le pays.

Le parti dirigé par Djilali Soufiane estime que l’analyse des projets de loi relatifs aux associations et aux partis politiques suscite de sérieuses inquiétudes. Il craint que ces réformes ne conduisent à une restriction des libertés et à un contrôle accru de l’État sur la société civile ey les partis politiques. 

Des lois qui combinent répression et régulation

Jil Djadid dénonce le fait que les lois proposées combinent répression et régulation, transformant les partis politiques et les associations en de simples appendices administratifs. 

Au lieu d’organiser une vie politique libre et responsable, ces lois imposent des restrictions qui entravent le fonctionnement des partis et limitent leur capacité à contribuer au débat public.

Le parti prédit que ces réformes élargiront le fossé entre les citoyens et l’État, renforceront la bureaucratie et favoriseront la corruption. 

Il met en garde contre les conséquences négatives d’une telle approche sur la vie politique et la stabilité du pays.

Appel à un débat national inclusif

Face à ces dangers, Jil Djadid appelle à un débat global et inclusif, impliquant la société civile, les partis politiques et les personnalités nationales. Il propose de s’inspirer de l’approche adoptée par l’ancien président Houari Boumediene, qui avait ouvert un débat public sur la Charte nationale.

Le parti estime que sans un tel dialogue, les réformes actuelles resteront inappropriées et risquent de conduire à de nouvelles crises. Il souligne qu’il ne participera à aucune discussion sur les détails de ces réformes tant que cette approche n’aura pas été revue.

Le projet de loi sur les partis politiques prévoit notamment l’adoption du principe de rotation démocratique dans la gestion des partis, avec une durée de mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Le projet de loi stipule également l’octroi de « droits politiques » aux femmes et aux jeunes, en obligeant les partis à leur réserver un certain pourcentage de sièges dans leurs organes. Le texte interdit également le phénomène de la transhumance politique, en interdisant aux élus de changer d’affiliation politique en cours de mandat.

Samia Naït Iqbal

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