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Journée aurassienne de la microbiologie clinique organise sa 3e rencontre à Batna 

SANTE

Journée aurassienne de la microbiologie clinique organise sa 3e rencontre à Batna 

La 3e rencontre de la  journée aurassienne de microbiologie clinique (JAMC3) a été organisée durant deux jours au Centre de lutte contre le cancer et laboratoire central de biologie moléculaire, ex-CAC de Batna.

Le professeur Kassah Laouar, professeur en microbiologie de la faculté de médecine, a indiqué au Matin d’Algérie que 3e rencontre de la journée aurassienne de microbiologie clinique a été consacrée cette fois ci aux infections liées aux soins et cancers. 

Cette rencontre a permis non seulement aux spécialistes chercheurs, docteurs, professeurs en médecine  et étudiants de parler de la recherche profonde dans le but de ressortir des résultats scientifiques mais encore d’améliorer les synthèses, outils et les mécanismes  de celles-ci.

Les acteurs sont souvent exposés aux dangers notamment les maladies  transmises directes ou indirectement par l’animal  de manière générale, telles que la rage, le tétanos, tuberculose, la grippe aviaire, la malaria et sans pour autant oublier la leishmaniose, le paludisme, la brucellose, l’hépatite A. Selon l’Organisation mondiale de la santé, en 2005, 1.4 million de personnes dans le monde souffraient de complications infectieuses induites par les soins. Dans certains pays en développement, la proportion des malades hospitalisés  atteints a dépassé 25 % ; tandis que dans les établissements modernes des pays dits développés ; seuls 5 à 10 % des patients admis dans les services de soins aigus ont  contracté une infection liée aux soins. Selon le ministre de la santé,  de la population et de la réforme hospitalière (MSPRH) le taux de prévalence en 2012 varie entre 12 et 15 %, un taux qui est loin de refléter la réalité du terrain mais qui est déjà très élevé par rapport à ceux observés dans les pays développés ;apprend-on.   

De ce fait, des recommandations à ce sujet ont été données par le professeur, Kassah A Laouar, à commencer  en 1er lieu par la nécessité des mesures de précaution de l’hygiène qui est la base afin de réduire les risques de transmissions des infections (IAS). Pour atteindre cet objectif ,les bons gestes doivent être adoptés par tous (le personnel soignant ,visiteurs et parents surtout).

Ensuite multiplier les rencontres scientifiques entre les différents acteurs notamment de la santé afin de résoudre les problèmes de la santé publique.

Il y a également la mise en place de laboratoires spécialisés pour établir des diagnostics certifiés et instauré si possible plusieurs autres laboratoires de recherches  à travers les différentes régions du pays afin d’accéder plus rapidement aux résultats. 

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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