Après le déluge d’articles critiques des médias proches du pouvoir, la Banque Mondiale a rendu public une mise au point dans laquelle elle nie toute influence de pays.
Le communique. Au cours des derniers jours, plusieurs articles de presse relatifs au « Rapport de suivi de la situation économique en Algérie » de la Banque mondiale ont été publiés. Certains de ces articles comprenaient des informations factuellement inexactes sur le contenu du rapport, qui a été préparé avec la plus grande rigueur, ainsi que sur ses auteurs, une équipe d’économistes travaillant sur la région du Maghreb.
Nous tenons à souligner que la Banque Mondiale produit régulièrement des rapports économiques pour ses pays membres. Le Rapport de suivi de la situation économique en Algérie est produit deux fois par an. La dernière édition, publiée le 22 décembre dernier, est disponible ici.
Le rapport, qui fait l’objet d’un examen de qualité approfondi avant sa publication, est basé exclusivement sur des données publiques, dont la référence figure dans le document, ou sur des données fournies par les autorités des pays membres.
Son objectif est d’encourager l’échange de connaissances et le dialogue sur le développement économique et social du pays.
Les conclusions du rapport sont cohérentes avec les données officielles disponibles à la date de clôture des données du rapport (1er novembre 2021), dont la plupart sont présentées dans la Note de Conjoncture de la Banque d’Algérie publiée le 22 décembre 2021.
Nous avons noté avec regret que certains des articles cités ci-dessus ont adopté un langage qui peut avoir dépassé les pensées de leurs auteurs anonymes. Tout inacceptables qu’ils soient, il ne sera pas répondu à ces propos, tant nous considérons qu’ils ne sauraient porter argument ni ne constituent un élément de débat.
La Banque mondiale est « un outil de manipulation », soutient l’APS
Le Groupe de la Banque mondiale est une institution internationale de développement composée de pays membres, qui s’est fixé comme double objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée.
L’Algérie, membre apprécié du Groupe de la Banque mondiale, est représentée au Conseil des administrateurs de la Banque. Le personnel et la direction du Groupe de la Banque mondiale servent uniquement les objectifs de l’institution.