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La Bible, un titre de propriété ?

Image par Pexels de Pixabay

Les colons de Cisjordanie ont décuplé leur folie furieuse dans les territoires occupés avec une violence criminelle.

La terrible séquence que vivent les Palestiniens a montré au monde la très grande vulnérabilité d’Israël par ce qu’elle a de plus condamnable. Car cette vulnérabilité la mène vers un destin incertain.

Les colons revendiquent la terre de Palestine par un titre de propriété que leur aurait accordé la Bible. C’est une terre qui nous a été donné par Dieu clament-ils. Un discours messianique qui est encouragé par le Premier ministre et son gouvernement d’ultra droite depuis de nombreuses années.

L’armée ferme les yeux sur une occupation qui date de 1967, déclarée illégale par onze résolutions de l’ONU. Ce qui est encore plus révoltant est que la loi israélienne elle-même interdit ces colonisations en dehors de secteurs déterminés. Un pays qui fait la leçon au monde pour son état de droit.

L’obstination aveugle de ce pays et ses crimes sont les leçons qui nous rappellent encore fois le danger absolu de laisser la religion empiéter sur le champ politique. Elle n’y a aucune place lorsqu’elle se déclare politique sinon à menacer du chaos.

Les titres de propriété au nom d’une histoire ancienne est la condamnation de la stabilité des frontières difficilement déterminées par les conventions internationales. Ce serait le désastre pour les peuples de ce monde.

Mais les faire valoir au nom de la Bible relève de la psychiatrie lourde des colons israéliens.

Sid Lakhdar Boumediene

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