Le 26e vendredi de dissidence citoyenne a commencé avec de très forts slogans, notamment celui appelant à la désobéissance civile.

Au bout de six mois de manifestations continues et pacifiques, les Algériens commencent à s’impatienter devant le machiavélisme affiché par les tenants du pouvoir. 

C’est sous un soleil de plomb que des millions de manifestants sont sortis battre le pavé ce vendredi 16 août. La même détermination, la même verve, la même joie de lutter pour des lendemains meilleurs animent les manifestants. 

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Six mois de lutte à déminer les chausse-trappes du pouvoir, à redire au vice-ministre de la Défense que ce pays est celui de tous les Algériens, six mois à braver les menaces, les coups de mentons et à revenir des fausses promesses et des scénarios les plus invraisemblables. 

Il y a aujourd’hui, comme hier, dans la mobilisation pacifique des Algériens une leçon de citoyenne extraordinaire. Un désir de liberté, de nouveaux horizons, de construction de lendemains d’espoir que l’institution militaire, pouvoir de fait actuel, devrait retenir.