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La fermeture des ports secs non autorisés, ordonnée par Tebboune

Express

La fermeture des ports secs non autorisés, ordonnée par Tebboune

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné la fermeture immédiate des ports secs non autorisés, et de faire obligation à ceux autorisés de se doter de scanners pour faciliter le contrôle par les douanes et renforcer les mesures de sécurité, a indiqué un communiqué de la Présidence.

A l’issue d’un exposé sur la maitrise des importations de services et la problématique des ports secs, présenté dimanche par le ministre des Finances lors du conseil des ministres, M. Tebboune a mis en garde contre les risques que représentent certains ports secs, dans leur état actuel, pour la sécurité et la souveraineté nationales ainsi que pour le Trésor public.

Le Président a également chargé le Gouvernement de réorganiser ce secteur et de l’annexer aux ports nationaux en vue de garantir le service de maintenance après-vente, la sécurité et la souveraineté nationales, et de mettre un terme au gaspillage de la devise.

Durant son exposé, le ministre des Finances a proposé le traitement de la problématique des ports secs en préconisant une révision globale du système en vigueur.

Intervenant à ce sujet, le président de la République a ordonné de développer la flotte maritime nationale pour être en mesure, d’ici la fin de l’année en cours, de prendre en charge totalement le transport des marchandises, ce qui permettra de réaliser des économies en devises, d’éviter la surfacturation et de consolider l’économie nationale.

En matière de maintenance, M. Tebboune a ordonné que la priorité absolue dans l’octroi des contrats de maintenance soit accordée « aux enfants de la patrie », en relevant que certains contrats signés avec des parties étrangères pour de longues durées ne prévoient pas de transfert technologique alors que le niveau des diplômés des universités algériennes s’est amélioré.

Par ailleurs, il a mis l’accent sur l’importance d’intégrer l’intelligence nationale dans ce secteur et de réduire graduellement la dépendance vis-à-vis des prestations étrangères.

« Même si certains bureaux d’études locaux n’atteignent pas le niveau international, il faudrait les soutenir et les encourager à diversifier leurs spécialités et à s’organiser en coopératives », a-t-il insisté ajouté.

La Commission des finances et budget de l’APN avait déjà soulevé, le mois dernier, les contraintes liées notamment à la gestion de ces ports secs et leur impact qui pèse lourdement sur l’économie nationale, et ce lors de l’audition du Directeur général des douanes consacrée à l’examen de la loi de finances complémentaire 2020.

Auteur
APS

 




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