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La fuite en avant continue

COMMENTAIRE

La fuite en avant continue

Ce qui ne nous tue pas nous renforce, dit-on. Si le Matin d’Algérie a vécu une semaine orwello-virale, l’Algérie y est toujours plongée jusqu’au cou. 

Votre site est revenu après cinq jours d’absence. Un éternité pour nous. Mais un moment qui nous a permis de saisir la fidélité de nos lecteurs et nos contributeurs. Qu’ils trouvent ici toute notre reconnaissance.

Entretemps, l’arbitraire a toujours court en Algérie. Le régime dans sa fuite en avant continue d’accuser à vue, de multiplier les poursuites, … de procéder à des enlèvements dans le dos d’une justice aux ordres.

La presse est mise au pas, soumise au chantage et aux menaces de poursuites judiciaires. En lieu et place des espaces de liberté, les autorités ont encouragé les 

Abdelmadjid Tebboune et ses mentors multiplient les contrefeux, les diversions pour faire oublier aux Algériens les problèmes cruciaux auxquels ils sont confrontés : la paralysie économique avec un chômage inédit, malgré des chiffres muets, la pénurie d’eau, la cherté de la vie, les arrestations arbitraires, le sort de plus de 200 détenus d’opinion, un métro qui ne fonctionne plus depuis deux ans sans la moindre explication, des hôpitaux en embolie, une région, la Kabylie livrée aux flammes et pyromanes.

Les jours passent sans aucun bilan officiel des victimes. 160 ? 190 ? Plus ?… Mystère. Combien d’hectares ravagés ? Pourquoi les autorités ont tardé à venir au secours d’une populaire qui n’a dû son salut qu’à la solidarité des villageois.  

Le mandat de Tebboune est le pire qu’aura connue l’Algérie depuis 59 ans. Quel que soit l’argument de ses laudateurs du moment, ceux-là même qui tourneront casaque dès sa chute, ces deux premières années de son pouvoir sont éclaboussées par une profonde impopularité, l’arbitraire le plus brutale, la manipulation de l’opinion, la crise économique doublée d’une insondable crise de confiance…

Bien entendu, la nuit n’est pas éternelle. Le jour finira inévitablement par poindre.

Auteur
Yacine K.

 




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