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La Ligue arabe condamne le siège israélien de Gaza

Gaza
Gaza bombardée, martyrisée. Image de Hosny Salah de Pixabay.

Les ministres des Affaires étrangères arabes ont condamné mercredi au Caire le siège imposé par Israël à Gaza, réclamant l’acheminement « immédiat » d’aide aux 2,3 millions de Palestinien soumis à des raids aériens d’Israël en réponse à l’attaque du Hamas.

Réunis au siège de la Ligue arabe dans la capitale égyptienne, les ministres ont réclamé « la levée du siège de la bande de Gaza » et « l’autorisation immédiate de l’entrée de l’aide humanitaire, de nourriture et de carburant » dans la petite enclave ravagée par les guerres et la pauvreté. C’est le maximum que les ministres arabes peuvent et ont toujours fait sur la question palestinienne.

Les ministres ont encore exhorté Israël à « revenir sur sa décision injuste de couper (les approvisionnements) en électricité et en eau à Gaza ». Sans y croire sans doute parce que les véritables négociateurs sont ailleurs. Israël même n’a jamais accordé quelque crédit à cette organisation dont des membres influents ont d’ailleurs repris les relations avec l’Etat hébreu.

Israël a mené mercredi pour le cinquième jour consécutif des raids aériens destructeurs dans la bande de Gaza et annoncé un gouvernement d’urgence pour la durée du conflit avec le Hamas palestinien, qui a déjà fait des milliers de morts.

Poste-frontière bombardé

Les combattants du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, ont tiré, eux, des roquettes sur Israël, dont l’une a touché un hôpital à Ashkelon (sud) sans faire de victime, alors que les sirènes d’alerte ont retenti à Jérusalem.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une offensive surprise d’une ampleur sans précédent lancée à partir de Gaza par terre et par air par le Hamas contre Israël, en plein Shabbat, le jour de repos hebdomadaire juif.

L’armée a fait état de 1.200 morts en Israël, pour la plupart des civils. Les représailles israéliennes ont tué à Gaza 1.055 personnes, dont de nombreux civils, selon les autorités locales.

Depuis qu’Israël a fermé ses postes-frontières avec Gaza pour les biens et les personnes, seul le poste de Rafah, vers l’Egypte, est ouvert, mais il a été bombardé trois fois par les Israéliens lundi et mardi.

L.M.AFP

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