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La nouvelle aérogare d’Alger au coeur d’une enquête de l’IGF

SCANDALE

La nouvelle aérogare d’Alger au coeur d’une enquête de l’IGF

L’Inspection générale des finances (IGF) a chargé quatre de ses limiers pour enquêter sur le chantier de réalisation de la toute nouvelle aérogare d’Alger.

En voilà donc une autre affaire qui pourrait éclabousser un peu plus l’ère Bouteflika. Selon une information publiée par Huffpostmaghreb, le P-DG de la société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA), Tahar Allache, avait convoqué ses cadres afin de leur annoncer que la DGSN a enclenché une enquête sur la nouvelle aérogare de l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger.

Ce n’est pas la première fois que la nouvelle aérogare fait l’objet d’une enquête. Déjà en 2018 le bureau gouvernemental britannique, Serious Fraud Office (SFO) a diligenté une enquête pour soupçons de corruption.

Le groupe Ultra Electronics, qui avait obtenu un marché pour l’installation d’une solution informatique de gestion aéroportuaire, a accusé le P-DG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, de corruption, rappelle Huffpost. En effet, comme nous le rapportions des pratiques douteuses et suspectes lors de l’annulation de l’attribution de la fourniture de mobilier technique de la nouvelle aérogare pour un montant qui s’élève à plus de 7 millions d’euros, ont été découvertes.

Dans un courrier, Ultra Electronics, spécialisée dans l’industrie militaire, a saisi l’été 2018, le président Abdelaziz Bouteflika dans l’affaire qui l’oppose au P-DG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, qu’elle accuse de corruption.

Cette énième enquête se concluera-t-elle par des accusations et un procès ?

Cette extension de l’Aéroport international Houari Boumediene d’Alger, qui a été livré fin avril, a coûté plus de 80 milliards de DA

 

Auteur
La rédaction

 




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