Trois hommes en civil ont essayé jeudi matin de fracturer la voiture d’un journaliste de notre confrère AlgériePart. Ces trois hommes se trouvaient depuis le début de la matinée à bord d’une voiture banalisée de marque Nissan Sunny grise qui était stationnée devant les locaux d’AlgériePart à Chéraga (Alger), selon notre confrère. Curieusement, elle ressemble à certains véhicules utilisés généralement par un corps sécuritaire. 

Selon AlgériePart, « le comportement étrange de ces hommes durant de longues heures juste en face des locaux d’Algérie Part a suscité la suspicion des voisins. Plus tard, ces hommes sont sortis de la voiture pour tenter de fracturer la voiture, une Kia Picanto Blanche, de l’un de nos journalistes qui travaillait tranquillement dans nos locaux ».

« Les trois hommes ont tenté de déverrouiller la voiture de notre confrère à l’aide d’une télécommande. Fort heureusement, l’un des voisins a vite interpellé ces hommes en leur expliquant que cette voiture appartient à un journaliste connu de tous les habitants du quartier résidentiel où se trouve le siège d’AlgériePart », ajoute notre confrère.

Paniqués, les trois hommes se sont excusés en quittant rapidement les lieux à bord de leur voiture Nissan. Selon le témoignage de plusieurs voisins, plusieurs voitures banalisées ressemblant à la même Nissan stationnent régulièrement en face du siège d’AlgériePart à leur bord des individus inconnus par les voisins qui le surveillent pendant de longues heures.

Cette étrange affaire suscite une vague d’indignation actuellement sur les réseaux sociaux, et un tollé au sein de l’ensemble des défenseurs des droits humains en général et les éditeurs de la presse en ligne en particulier. 

Pourquoi espionner ainsi les journalistes ? Comment assurer la protection des sources journalistiques si on est surveillé ? Comment garantir la liberté de presse avec de telles pratiques ? Il est manifeste qu’on assiste au retour du temps des barbouzes et autres hommes de main. Affaire à suivre