Selon ce qu’a rapporté la presse canadienne, une lettre a été destinée à l’adresse de la Maison Blanche, suspectée de contenir la ricine, une substance très toxique, a été heureusement interceptée par les services sécuritaires américains.

C’est en tout cas ce que vient de confirmer la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) qui affirme avoir été sollicitée par le FIB à l’effet de diligenter une enquête d’assistance en précisant que l’expéditeur supposé de cette missive provenait du Québec, de Montréal plus précisément.

Cet envoi douteux est selon un responsable américain qui a préféré garder l’anonymat pour les besoins de l’enquête, a été destinée au président Donald Trump.

Cependant selon ce que rapporte Radio Canada dans son édition de dimanche 20 septembre, une femme venait d’être arrêter à la 

frontière canado-américaine par les autorités américaines pour avoir été suspectée être à l’origine de la lettre empoisonnée.

Selon les informations émanant des chaînes NBC News et CNN, une arme à feu a été retrouvée chez la suspecte lors de son arrestation.

Des sources anonymes citées par le New York Times et CNN confirment que les deux tests effectués sur le produit contenu dans la lettre est bel et bien la ricine.

La ricine comme le présentait le Centre de Veille Sanitaire, est donc un poison assez violent du régime végétal, il est 6000 fois plus puissant que le cyanure ; il peut causer la mort rien qu’au toucher, à l’inhalation ou l’injection contre lequel il n’existe pour l’heure aucun antidote.

Pour rappel, cette manière d’attenter à la sécurité de personnalités importantes en ayant recours à ce procédé par l’envoi de colis suspectes n’est pas nouveaux, l’ex président Barack Obama on s’en souvient en a été rendu destinataire lui aussi durant son investiture.

Affaire à suivre donc.