Au 66e jour de l’invasion russe en Ukraine ce 30 avril, la Suède a annoncé le renforcement de ses infrastructures militaires sur l’île de Gotland. Tandis que le Pentagone a évoqué ne pas avoir envisagé une telle cruauté de l’armée russe et de Vladimir Poutine avant la guerre.
Les points essentiels :
À Kharkiv, de violentes explosions ont eu lieu pendant la nuit de vendredi à samedi.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, exhorte l’Otan et les États-Unis à cesser de livrer des armes à l’Ukraine, s’ils « sont vraiment intéressés à résoudre la crise ukrainienne ».
Le Royaume-Uni enverra bientôt une équipe d’experts pour aider les enquêteurs ukrainiens et internationaux dans leurs investigations sur les atrocités commises depuis l’invasion russe, annonce vendredi la ministre des Affaires étrangères en visite aux Pays-Bas.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déclare vendredi qu’il y a un grand risque que les pourparlers de paix avec Moscou prennent fin.
1,02 million de personnes ont été « évacuées » d’Ukraine vers la Russie depuis le 24 février, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Selon Kiev, des milliers d’Ukrainiens auraient été « déporté » par Moscou.
09h49 : Une résistance pourrait contrecarrer la mise en place d’une « république » de Kherson par la Russie, selon le renseignement ukrainien
Selon le renseignement ukrainien, l’organisation d’un « référendum » pour proclamer l’établissement d’une « république » dans l’oblast ukrainien de Kherson pourrait être remis en cause par la résistance de certaines parties de la population civile.
09h33 : La Russie affirme avoir touché plus de 389 cibles ukrainiennes dans la nuit
La Russie a déclaré samedi que ses unités d’artillerie avaient frappé 389 cibles ukrainiennes dans la nuit, dont 35 points de contrôle, 15 dépôts d’armes et de munitions et plusieurs zones où étaient concentrées les troupes et le matériel ukrainiens. Le ministère russe de la Défense a déclaré que ses missiles avaient touché quatre dépôts de munitions et de carburant. Ces affirmations n’ont pas pu vérifiées de manière indépendante.
09h12 : Kharkiv toujours sous la pression des bombardements russes
Les forces russes maintenaient samedi leur pression sur les régions de l’est et du sud de l’Ukraine, particulièrement autour de Kharkiv au nord-est, où elles tentent coûte que coûte d’accentuer leur contrôle, en dépit, selon Kiev, de revers sur le terrain.
De violentes explosions ont été entendues dans la nuit de vendredi à samedi à Kharkiv, deuxième ville du pays, pilonnée depuis des semaines par l’artillerie russe. Vendredi, ces bombardements ont fait au moins un mort et plusieurs blessés, selon l’administration militaire régionale de Kharkiv.
08h48 : En confiance, la Banque russe a abaissé vendredi une nouvelle fois son taux directeur
La Banque centrale de Russie a abaissé vendredi une nouvelle fois son taux directeur de 17% à 14%. Si la Russie semble gérer pour l’instant le choc économique provoqué par la guerre en Ukraine, les sanctions internationales pourraient toutefois peser longuement sur l’économie russe.
L’argument de l’institution est que la hausse des prix a nettement ralenti après avoir atteint un pic durant la première quinzaine de mars. Le rouble s’est renforcé, sachant que son cours reste artificiel, tempèrent les analystes. Certes, sous le coup de sanctions la Russie importe moins de biens, mais elle continue d’exporter ses hydrocarbures à des prix élevés. Un atout conséquent en ce qui concerne sa balance commerciale.
Tout n’est pas gagné pour autant. L’environnement extérieur demeure difficile pour l’économie russe et pèse lourdement sur l’activité. Les entreprises russes doivent faire face à des difficultés considérables pour ce qui est de la production et de la logistique. Conséquence : le PIB russe pourrait chuter de 10%, cette année. Alors que l’inflation, le cheval de bataille d’Elvira Nabioullina, la présidente de la Banque centrale russe, pourrait grimper jusqu’à 23%.
08h30 : Un terminal pétrolier a été touché par des tirs d’obus dans la région russe de Briansk
Un terminal pétrolier dans la région russe de Briansk a été touché par des obus samedi, selon des informations parues dans les médias d’État russes, citant le gouverneur de la région. « Il n’y a pas de victimes », a rapporté RIA, citant le gouverneur, Alexander Bogomaz. Il a ajouté qu’un bâtiment logistique du terminal avait été endommagé.
Plus tôt cette semaine, de grands incendies ont éclaté dans deux dépôts pétroliers de la ville de Bryansk, qui sert de base logistique pour la guerre de Moscou en Ukraine.
08h16 : Les enfants ukrainiens accueillis dans les écoles françaises
Alors que l’Europe connaît une vague migratoire sans précédent, les Ukrainiens qui ont fui la guerre bénéficient aujourd’hui d’un statut de réfugié particulier. Ils peuvent rester sur le territoire pour un an minimum, y travailler et leurs enfants aller à l’école. Écoutez le reportage de Laurence Théault dans l’émission Accents d’Europe.
07h57 : L’invitation de Vladimir Poutine au sommet du G20 en Indonésie gêne les États-Unis
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les Occidentaux cherchent à isoler la Russie sur la scène internationale. Mais les pays émergents veulent conserver une position de neutralité vis-à-vis de Moscou. Et voilà que le président indonésien invite Vladimir Poutine à participer au sommet du G20 qui se tiendra en novembre sur l’île de Bali. RFI