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La situation en Tunisie inquiétante, selon Antonio Guterres

Tunisie

Les dérives autoritaires  du président Saied inquiète au plus haut point en Tunisie comme à l’étranger. Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a indiqué vendredi suivre « avec inquiétude » l’évolution de la situation en Tunisie, où le président s’est arrogé depuis le 25 juillet les pleins pouvoirs.

« La révolution démocratique tunisienne a été quelque chose qui a inspiré l’espoir dans le monde entier, et nous voulons certainement qu’elle soit préservée dans toutes les valeurs démocratiques », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

« Nous espérons que cela se produira. Nous voyons les inquiétudes et j’espère que ces inquiétudes seront levées par la restauration complète d’un cadre démocratique institutionnel qui fonctionne pour tous les Tunisiens », a ajouté le chef de l’ONU à qui il était demandé son sentiment sur les derniers développements en Tunisie.

La veille, le président tunisien Kais Saied avait assuré que « les libertés (étaient) garanties » dans son pays, affirmant aussi « rejeter la violence », six jours après une manifestation d’opposants réprimée brutalement à Tunis par la police, selon des ONG, dans le pays berceau des révoltes du Printemps arabe. Pourtant, rien de ce que soutient le président tunisien n’est vrai. Depuis qu’il a pris tous les pouvoirs, le pays est plongé dans l’incertitude et l’arbitraire.

Dans des scènes d’une violence qui n’avait plus été vue dans la capitale depuis dix ans, les policiers avaient chargé les manifestants à grand renfort de canons à eau et de gaz lacrymogène, et procédé à des dizaines d’arrestations musclées.

Une vingtaine de journalistes avaient été tabassés dont un correspondant du journal français Libération, frappé par des policiers à coups de pied. Un homme est mort des suites de cette répression sauvage. Avec agences

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