Une toute nouvelle ère rôde une fois de plus dans le monde du ballon rond. Alors que les calendriers continuent de se charger saison après saison, la FIFA s’en est tout de même tenue à ses envies : une Coupe du monde des clubs à (très) grande échelle.
Prévue pendant un mois aux États-Unis, la Coupe du monde des clubs n’est pas vraiment inaugurée puisque Manchester City y défendra son titre. Cependant, le passage à 32 clubs rend l’événement démentiel et bien que les voix chez les joueurs ou les spectateurs s’élèvent, l’Afrique y tirera un parti positif avec une couverture médiatique évidente. Zoom sur cette future édition.
Quatre équipes africaines pour cette nouvelle formule
Il n’y aura malheureusement pas d’équipe algérienne, mais quatre effectifs issus de l’Afrique et affilié à la CAF partiront vers les contrées américaines pour y affronter les autres meilleurs clubs internationaux.
Sans contestation possible au vu du palmarès récent (3 Ligues des champions depuis 2021), Al Ahly sera la tête d’affiche et la plus grande chance du continent lors de cette Coupe du monde. L’équipe égyptienne sera accompagnée par l’ES Tunis et le Wydad AC.
Enfin, les Sundowns de Mamelodi ferment la marche et doivent leur qualification à leur classement CAF depuis quatre ans. Deuxième meilleure équipe en termes de points derrière l’ES Tunis tout juste citée, l’équipe sud-africaine compte bien faire parler d’elle.
Un avant-goût de la prochaine Coupe du monde
Bien qu’elle prévoie d’être tenue à majorité sur le sol américain, la prochaine Coupe du monde des Nations accueillera des rencontres au Mexique et au Canada, promettant une exposition évidente à des pays déjà connus pour leur amour du spectacle, du show et d’autres choses, à l’instar du casino en ligne canadien ou des fêtes sportives américaines.
Le football lui, ne cesse de monter en puissance dans le pays de l’Oncle Sam. Le fameux « soccer » comme prononcé localement voit ses parts de marché grimper et sans surprise, cette Coupe du monde des clubs fera guise, dès cet été, d’une grande répétition générale. Avec plusieurs stades communs et une organisation effectuée en collaboration avec la fédération nationale, les États-Unis se tiennent prêts pour cet été, avant de partager la scène avec ses voisins en 2026.
Un trio arbitral algérien sélectionné
Reconnu à l’international depuis plusieurs décennies, l’arbitrage algérien et plus globalement africain, est réputé pour ses qualités. En ce sens, il n’est en rien surprenant de voir le sifflet algérien mis à l’honneur lors de cette prochaine compétition. Mustapha Ghorbal, accompagné de ses adjoints Abbes Akrem Zerhouni et Mokrane Gourari, sera de la fête.
Une nouvelle reconnaissance pour un trio habitué à performer sur la scène internationale, comme en témoignait sa présence lors de la dernière Coupe du monde au Qatar. Il y a fort à parier que celui-ci aura de nouveau le privilège de prendre part à la plus grande compétition au monde l’année prochaine, mais d’ici là, les performances arbitrales seront scrutées et conditionneront les prochaines sélections internationales des « hommes en noir ».
Plusieurs Fennecs participeront à la fête
Sauf cas de force majeure et de transfert effectué lors des prochaines semaines, Ramy Bensebaini, Youcef Belaïli et même Mohamed Amine Tougay verront les États-Unis avec leurs clubs respectifs cet été. Le premier cité, joueur majeur de Dortmund, pourrait même prétendre au titre final si son équipe parvient à aligner les planètes et performer. La tâche sera ardue, mais grâce à ces trois Fennecs, ainsi qu’au trio arbitral susmentionné, l’Algérie aura de fidèles porte-drapeaux lors de l’événement football des prochaines semaines.