Jeudi 31 mai 2018
L’Algérie classée comme un pays qui ne respecte pas les conventions du BIT
La confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGTA) nous a fait parvenir le communiqué suivant.
Le Bureau exécutif de la CGATA (Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie) informe les organisations syndicales et les fédérations syndicales qui y sont affiliées ainsi que leur adhérents et adhérents que pour la troisième fois l’Algérie a été classé parmi la liste des 25 pays qui ne respectent pas les conventions du BIT (Bureau international de travail) et ce pour la troisième fois.
Elle passera devant la commission d’application des normes le vendredi 1er juin 2018.
La CGATA et ses affiliées continueront leur travail pour exiger que le libre exercice du droit syndical soit consacré en Algérie et que les autorités arrêtent de faire des organisations syndicales de simples organisations de masse.
La CGATA exige que, comme le prescrit la constitution algérienne, les conventions et traités internationaux ratifiés par l’Algérie soit supérieure à la loi algérienne et soient aussi respectées dans l’esprit et la lettre. Elle revendique l’instauration d’une instance indépendante qui aura à trancher sur la représentativité des organisations syndicales.
La CGATA exige l’arrêt de la répression contre le mouvement syndical et la politique du clonage et de la division de ce mouvement, comme elle exige que soit pris en compte l’avis des organisations syndicales concernant le projet de code de travail.
Le président de la CGATA
Malaoui Rachid