La sécheresse auquelle fait face l’Algérie est synonyme de menace acridienne notamment dans le sud du pays. L’Algérie mobilise tous les moyens nécessaires pour prévenir et combattre ce fléau qui menace l’agriculture et l’équilibre écologique des régions concernées, selon le ministre de l’Agriculture.
Une première réunion du comité mixte multisectoriel de lutte contre le criquet s’est tenue le jeudi 13 mars 2025, sous la présidence de Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Un dispositif de riposte renforcé
Lors de cette réunion stratégique, un exposé détaillé a été présenté sur l’évolution de la situation acridienne dans les zones frontalières du sud du pays. Les experts ont mis en évidence la progression des essaims de criquets et les risques qu’ils représentent pour les cultures et les pâturages.
Le gouvernement algérien, conscient de l’urgence de la situation, a décidé de renforcer son dispositif de surveillance et d’intervention. Des équipes spécialisées ont été déployées sur le terrain, équipées de moyens de lutte adaptés, notamment des traitements biologiques et chimiques ciblés.
Une mobilisation intersectorielle
La riposte contre cette menace ne se limite pas au seul secteur agricole. Le comité mixte multisectoriel regroupe plusieurs institutions, notamment le ministère de la Défense nationale, le ministère de l’Intérieur, ainsi que les services météorologiques et environnementaux. Cette coordination permet une veille constante et une action rapide pour limiter la prolifération des criquets avant qu’ils ne causent des dégâts irréversibles.
Une approche préventive et proactive
Outre les opérations de lutte directe, des mesures préventives sont mises en place pour anticiper les prochaines vagues d’invasion acridienne. L’Algérie mise sur la surveillance satellitaire et les données météorologiques pour détecter les conditions favorables à la reproduction des criquets. En parallèle, des campagnes de sensibilisation sont menées auprès des agriculteurs et des éleveurs afin qu’ils signalent rapidement toute présence suspecte d’essaims.
La rédaction