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L’Algérie face a une crise multilatérale

TRIBUNE

L’Algérie face a une crise multilatérale

Depuis le 22 février 2019, le peuple algérien vit un tournant de l’histoire dans un réveil de la conscience collective réclamant une rupture totale avec le système en place dans une ambiance pacifique et unitaire.

Toutes les wilayas et les différents pays dans le monde, sous le même slogan populaire, les Algériennes et les Algériens ont clamé : « Yetnahaw Gaɛ. ». Nous vivons une réelle volonté de changement pour l’équité et la justice sociale.

Le peuple algérien, a aujourd’hui atteint une maturité politique sans précédent. Il sait surtout ce qu’il ne veut pas, ce qui veut dire qu’il sait ce qu’il veut. Le régime, acculé par la pression populaire de plus en plus grandissante, a profité de la pandémie du Covid-19 et l’arrêt des manifestations par souci de protection citoyenne, tente de se régénérer en emprisonnant les acteurs de la société civile, des journalistes pour ensuite proposer en force par référendum sans participation populaire ni discussion, une constitution laboratoire ne répondant a aucune aspiration citoyenne portée par les citoyens depuis le soulèvement du 22 Février 2019.

Il est aussi impératif de gagner la bataille des assemblées d’élues pour affronter le pouvoir légalement et le contraindre a respecter la volonté populaire et, aussi et surtout rendre des comptes pour toutes ses actions, car le problème algérien n’est pas la constitution en soit, de toute façon, les régimes depuis l’indépendance ne l’ont jamais respectée, c’est le système totalitaire corrompu entoure d’oligarchie sans respect des lois mises en place par ce même régime, ni de la constitution ont mené et continuent de mener le pays a la dérive, car ce même régime continu a régné a sa guise sur les richesse du pays.

Le Hirak a puissamment dévoilé le pourrissement du système économique noyé dans la corruption et le népotisme du haut de la pyramide de décision jusqu’au portier et à tous les niveaux socio-économique, et la crise du coronavirus a mis en lumière les défaillances de l’économie nationale et ses fragilités.

Selon la presse nationale qui a repris les chiffres d’une enquête réalisée par le ministère du Travail, environ 200 000 travailleurs se sont retrouvés sans ressources, 50 000 autres ont perdu définitivement ou provisoirement leurs postes d’emploi, et près de 180 000 salariés ont subi un retard dans le versement de leurs salaires durant la période de l’épidémie.

Face à l’impact économique de l’épidémie du coronavirus qui s’est traduite par une récession économique dans le pays, déjà fragilisé par la chute brutale des prix du pétrole. la pandémie de coronavirus n’a pas épargné l’économie et la société algériennes. On peut certainement sur ce plan distinguer la gestion de la crise sanitaire de ses conséquences économiques et sociales. la gestion de la crise sanitaire par les autorités algériennes semble enregistrer des résultats probants.

Si on en juge par les chiffres officiels sur les contaminations, la progression du virus a été enrayée et l’épidémie semble en recul régulier depuis près d’un mois. Un résultat qui contraste fortement avec le réveil de la pandémie dans les pays voisins ainsi qu’en Europe occidentale. Ces résultats ont été obtenus au prix de mesures drastiques de confinement et de mise en sommeil de l’activité économique.

Fin septembre, les frontières du pays sont toujours fermées, les transports aériens, maritimes et inter-wilayas sont à l’arrêt et aux dernières nouvelles, on n’envisage pas de reprise du système éducatif avant fin octobre ou début novembre. Les mesures très strictes de confinement adoptées pour enrayer la pandémie du coronavirus ont paralysé de larges pans de l’économie algérienne. Par ailleurs, les conséquences de l’épidémie ne sont pas qu’économiques.

Elles sont aussi sociales et culturelles. La crise de la Covid-19 a aussi dévoilé les inégalités multiformes et cumulatives que subissent les Algériens : inégalités de revenus, inégalités d’accès aux soins et à la protection sociale. L’expérience du confinement a mis aussi au grand jour les inégalités d’accès au logement et à la santé selon les catégories socioprofessionnelles et selon les régions de résidence (grandes villes urbanisées, régions rurales…).

Le virus circule toujours et fait plus de ravages dans les milieux populaires modestes qui connaissent une forte proximité sociale et physique et dans les régions qui ne bénéficient pas de services hospitaliers de qualité. Dans le but d’atténuer l’impact de ce ralentissement général sur le tissu économique, des décisions d’accompagnement économique et financier ont été adoptées par le gouvernement Les premières ont concerné principalement la fonction publique et le secteur public économique dans lesquels plus de 50% des effectifs ont été invités à rester chez eux en continuant à percevoir leurs salaires.

Des dispositions ont été prises plus tardivement pour soutenir les entreprises privées et préserver l’emploi. En plus du report de payement des impôts et de la suppression des pénalités à propos de la réalisation des marchés publics, les entreprises ont bénéficié d’un ajournement, jusqu’à septembre, du remboursement des crédits bancaires. A fin juin 2020 qui font apparaître un recul net de la croissance économique de 6% .

Des annonces de fond de structuration pour venir en aide aux TPE et les PME pour accompagner les entreprises restent à être concrétisé. Le gouvernement est appelé à mettre en place un planification souple avec des priorités en veillant aux équilibres économiques pour eviter les dérapages et les malversations. Une planification qui serait la boussole, le témoin et la morale économique, en veillant au strict respect des priorités, a utiliser comme garde fou pour éviter les exces, ceci afin d’impulser une dynamique à l’activité économique pour la sauvegarde des entreprises en difficulté et proposer des solutions pour une sortie de la double crise, pandémique et politico-sociale.

Avec l’inflation galopante à laquelle nous assistons actuellement et l’érosion du pouvoir d’achat ou la plupart des analyses sur l’évolution de l’économie algérienne évoque l’éventualité d’une crise financière majeure vers 2022. Les Algériens n’arrivent plus à vivre dignement et les inégalités sociales ne font que se creuser de plus en plus. La question primordiale à régler est la recherche d’un modèle économique, basé sur la confiance et les compétences algériennes par un consensus national sur les questions politiques et socio-économiques avec comme priorité la valorisation des ressources nationales et du potentiel humain compétent bâti sur un projet social pour faire émerger une Algérie nouvelle avec un modèle économique sain et aspirant vers un avenir meilleur.

La réussite d’une relance socio-économique impose un climat de Confiance dans un espace juste et sécurisé avec une volonté de changement en profondeur axé sur le respect des libertés dans un mode de gouvernance participatif avec une refondation citoyenne de la constitution comme socle de référence.

La faillite du pays se caractériser aussi aux niveaux des guichets de la poste le rush avec de longues files d’attente devant les bureaux de poste. Cette situation de mauvaise gestion est inefficace et engendre de plus en plus des mécontentements car utilisant un système archaïque sans recours aux systèmes d’automatisation et digitalisation des retraites. Et, malgré la mise en place d’un nouveau calendrier des retraits, les files d’attente s’étirent sur plusieurs mètres au niveau des bureaux de poste, au moment du virement des pensions de retraite.

Pour remédier a ce calvaire vecu par les retraites, un nouveau calendrier de versement des pensions a été mis en place par la CNR (la Caisse nationale des retraités) et Algérie Poste ou la plupart des retraites attendent impatiemment le virement de leur maigre pension entre le 19 et le 22 de chaque mois, venus faire la queue pour leur pension, les poches vides et le cœur plein d’amertume, car n’arrivant pas a joindre les deux bouts, avec une inflation exponentielle (pour Factures, tarifs de soins exorbitants, alimentation… aussitôt leur pension empochée, elle fond déjà comme neige au soleil), avec un maximum de retrait ne dépassant pas 20 000 da à cause du manque de liquidité pour mieux humilier et énerver les retraites ! Les pénuries de liquidités et les files d’attente devant les bureaux de poste ont été le principal événement économique de la saison écoulée. des coupures d’eau intempestives pendant l’Aïd el Adha ont provoqué le licenciement de tout l’étatmajor de la SEEAL.

Les perturbations dans l’accès à internet semblent s’installer dans la durée. Selon les recents chiffres l’Office national des statistiques (ONS), la production industrielle du secteur public en Algérie, a reculé de 14,1 % durant le 2ᵉ trimestre 2020, par rapport à la même période de 2019, avec une chute de -8,5 dans le secteur névralgique des hydrocarbures, Le secteur de l’énergie a observé une baisse de -6,8% au 2ᵉ trimestre de l’année en cours, par rapport à la même période de l’année dernière.

La sidérurgie, l’électronique, la mécanique (ISMMEE), les cuirs et chaussures, les textiles et les matériaux de construction sont les secteurs les plus touchés par la baisse intervenue alors que l’Algérie était confrontée à la propagation de la pandémie de coronavirus Covid-19, qui a imposé le confinement et l’arrêt de plusieurs activités économiques. La production industrielle du secteur public a connu des baisses au niveau de toutes les activités, avec des chutes importantes pour certaines, durant la période avril-juin 2020, marquée par la propagation de la pandémie de Covid-19.

Durant le 1er semestre de l’année en cours et par rapport à la même période de 2019, la variation moyenne de la production industrielle du secteur public s’est située à -10,4 %, précise la même source. Cette tendance est perceptible tant au niveau des biens intermédiaires (-60,6 %) que des biens de consommation (-42,4 %). Alors que les contestations des travailleurs mis au chômage durant cette conjoncture de pandémie se multiplient, le marché de l’emploi se caractérise par une insignifiante reprise et même cette insignifiante reprise est très mal gérée. Pour s’en rendre compte, une simple virée aux agences de l’emploi permet d’être fixé sur une demande galopante devant une offre presque réduite a zéro. Malheureusement, avec la crise sanitaire, l’option télétravail et de la digitalisation de l’offre et de la demande, n’a pas été activée au niveau des agences de l’emploi.

Pourtant beaucoup de chantiers du BTPH peinent a trouver la main d’œuvre faute de mauvaise gestion de la crise, et le télétravail aurait permis une meilleure connaissance de la demande du marche du travail, et, ainsi une mise en place de facilites permettant de contourner les difficultés de transport et le confinement partiel toujours persistants, dans le strict respect des normes de protection antivirus. Cette mauvaise gestion traduit les conséquences sociales des crises économiques et financières ressenties par les entreprises qui n’ont pas su ou eu les moyens d’y faire face.

L’Algérie manque de projets économiques clairs. Le gouvernement multiplie les signaux contradictoires et les opérateurs économiques manquent de visibilité et suscitent une perplexité croissante au sein des milieux économiques, dominées par un immobilisme au niveau des centres de décision. Beaucoup d’analystes indépendants, ainsi que les institutions financières internationales, annoncent déjà un déficit record du budget de l’Etat qui pourrait largement dépasser 15% du PIB à la fin de l’année en cours.

Selon la Banque d’Algérie, les établissements financiers du pays ont perdu plus de 40% de leurs liquidités, pour passer sous la barre de 7 milliards d’euros en mai 2020. Cette contrainte de liquidité ne peut s’expliquer que par la perturbation dans le réseau de ramassage et de distribution des fonds à cause de la crise sanitaire. Pour de nombreux économistes algériens, c’est la persistance de ce déficit d’un niveau très élevé qui est la principale cause de la « crise de liquidité » que traverse actuellement le système financier algérien.

Le manque de liquidité est dû plutôt à la perte de confiance dans le système financier national. En effet, les citoyens préfèrent retirer leurs avoirs des institutions financières Par ailleurs la volonté du gouvernement a lutter contre la bureaucratie économique dans le but d’encourager l’investissement s’est soudainement mise en totale contradiction sur la nécessité de soumettre, à l’avenir, tout engagement financier dans l’importation et toute transaction en devises à l’approbation préalable du Conseil du gouvernement qui risque de bloquer l’approvisionnement de l’ensemble de l’outil de production national.

La stratégie des autorités politiques est aujourd’hui essentiellement dilatoire et dictée par le court terme. Les aides financières que propose le gouvernement sont a priori insuffisantes et ne peuvent pas éviter la disparition de milliers de petites entreprises qui étaient souvent nourries par une dépense publique colossale permise par les revenus pétroliers exceptionnels des années 2000-2019.

Les marchés publics souvent caractérisés par le clientélisme et la corruption profitaient plus aux entrepreneurs rentiers entretenus par un modèle étatique dépensier. La stratégie des autorités politiques consiste à gagner du temps en surveillant le niveau des réserves de change comme le lait sur le feu. La solution ne consiste pas à scruter de façon obsessionnelle le niveau des réserves de change, elle réside dans la définition et l’adoption de trajectoires soutenables dans la durée pour le budget de l’Etat et la balance des paiements. Aujourd’hui, nous ne disposons d’aucune visibilité économique au-delà d’un horizon de 18 mois.

Le pouvoir algérien est impuissant à définir un projet économique clair en mettant en œuvre des réformes significatives et de pas nuire à ses objectifs politiques immédiats. La question des réformes visant à diversifier l’économie algérienne et à la rendre plus performante, avec un rôle plus important du secteur privé, des investissements directs étrangers avec une plus-value des compétences, implique tout d’abord l’assainissement du climat des affaires, mais aussi la stabilité politique et institutionnelle.

Avec la raréfaction des ressources financières, la commande publique ne peut plus jouer désormais son rôle moteur de l’économie. Par conséquent, il faudrait reconstruire ce marché autrement, c’est-à-dire sur les bases d’une nouvelle économie de production et d’innovation, et non plus sur une logique rentière et prédatrice sans avenir.

Le défi démocratique

La conviction que la démocratie favorise le développement économique, voire qu’elle constitue une condition sine qua non, est largement vérifiée et admise par les spécialistes du développement. Le pays figure encore parmi les plus faibles régimes politiques en termes de démocratie, il n’arrive qu’à la 126e place sur les 167 pays concernés par le classement annuel de l’organisme britannique The Economist (2018), loin dernière ses voisins, la Tunisie 63e place et le Maroc 100e rang. Contrairement à ce qui se passe dans les régimes autoritaires où les décisions politiques sont prises par l’Exécutif sans débats parlementaires, en démocratie les décisions politiques sont consultatives.

Le Parlement est acteur et non spectateur. La crise du coronavirus et son lot d’incertitudes accentuent donc l’urgence de l’instauration d’une vraie démocratie, seul système politique capable de susciter l’adhésion des Algériens autour d’un projet d’une Algérie nouvelle.

La marge de manœuvre du gouvernement se rétrécit davantage et l’on semble, dans ces conditions, se diriger tout droit vers une impasse S’appuyant sur des hypothèses réalistes pour 2020 et 2021, et tablant sur des importations annuelles de 32 milliards de dollars, des recettes d’exportation de 16 milliards, des services et revenus nets (9 milliards), des transferts (3 milliards) et autres flux au titre du compte capital (1 milliard), le solde global de la balance des paiements fera apparaître un déficit d’environ 20 milliards de dollars annuellement.

Avec des réserves internationales de change s’élevant à environ 53,5 milliards de dollars à fin juin 2020, le financement des déficits de la balance des paiements projetés pour 2020 et 2021 devrait conduire à une baisse continue des réserves de change, qui passeraient ainsi de 63,8 milliards de dollars à fin 2019 à 43,8 milliards à fin 2020 et 23,8 milliards en 2021. Ces ordres de grandeur suggèrent un niveau de réserves inadéquat pour 2022, dont les besoins seront en moyenne de 35 milliards de dollars. Une crise de change qui risque de nous contraindre à demander l’appui des bailleurs de fonds.

A la contrainte macroéconomique et une crise de change possible, l’économie du pays souffre d’un manque significatif de flexibilité structurelle. De plus, pour 2021 et 2022, les perspectives économiques et financières continueront d’être défavorables en l’absence de politiques publiques correctives fortes, mises en œuvre immédiatement.

La restructuration de l’économie pour édifier un système industriel performant est devenue désormais cruciale. Elle aurait pour principaux axes : simplifier au maximum les procédures de création d’entreprises, réformer d’urgence le système bancaire et financier ; solutionner la problématique du foncier industriel ; décentraliser la décision économique… L’Etat doit aussi rationaliser sa dépense publique et assainir ses comptes pour plus de visibilité et de stabilité. Le déficit budgétaire dépasse les 15 milliards de dollars en 2020, soit -10,4% du PIB, le déficit commercial de 1,5 milliard de dollars au premier trimestre 2020, soit une augmentation de 26% par rapport à la même période de 2019.

Ces déficits récurrents sont désormais insoutenables et rédhibitoires à la croissance économique. En effet, la planche à billets et les financements non conventionnels ne peuvent constituer une solution durable.

Le défi du numérique et écologique. Il existe d’importants gisements d’économies dans la dématérialisation d’une partie du travail, grâce aux nouvelles technologies, permettrait de réduire les dépenses et de lutter contre les gaspillages. Le défi est donc de réussir à améliorer la gestion des administrations publiques et leurs services par la mise en place du réseau internet et de la digitalisation.

Rapport du FMI sur les perspectives à travers le monde: les économies émergentes et en développement dans le rouge

De plus, le FMI n’exclut pas un scénario du pire avec une intensification des vagues d’infections combinée à un ralentissement des progrès sur les traitements et les vaccins, obligeant les autorités à des mesures plus draconiennes. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, le double choc de la pandémie et de l’effondrement des cours du pétrole a exacerbé les problèmes structurels sous-jacents des pays de la région MENA et touché tous les aspects de leurs économies.

La crise sanitaire creuse le fossé entre riches et pauvres, entre employés des secteurs informel et formel, entre hommes et femmes, entre ceux qui peuvent s’endetter et les autres La pandémie de Covid-19 accroît les inégalités, pas seulement entre économies avancées et en développement.

Elle creuse les fossés entre riches et pauvres, entre employés des secteurs informel et formel, entre hommes et femmes, entre ceux qui peuvent s’endetter et les autres. La crise va faire basculer 90 millions de personnes sous le seuil d’extrême pauvreté, selon le FMI, alors que celle-ci n’avait cessé de reculer au cours des deux dernières décennies. Ceux qui sont employés dans le secteur informel, sans contrat de travail, seront proportionnellement les plus nombreux à perdre leur emploi et à tomber dans la pauvreté, faute d’épargne disponible.

Le FMI prévoit une reprise économique mondiale « longue et difficile » Abdelmadjid Tebboune bientôt contraint de solliciter le FMI. Soucieux de préserver la souveraineté nationale, jusque la, exclu tout financement extérieur du FMI. La croissance des déficits pourrait s’avérer fatales pour un recours au FMI.

Conclusion

Une vision sociétale consiste a restaurer l’échelle des valeurs (travail, mérite, solidarité…) et remettre l’Homme au cœur de notre société.

Cela passe fondamentalement par l’éducation et par l’engagement de toutes les forces de la Nation algérienne. L’avènement d’une nouvelle République démocratique et sociale se mesure en la qualité de ses hommes, de ses compétences, de l’efficacité des systèmes financiers, la performance de l’école et de la formation professionnelle, l’amélioration des infrastructures de base (routes, réseaux de rails, ports, aéroports)… le renforcement de la compétitivité de l’entreprise algérienne, la production locale, ses hôpitaux et la confiance en ses médecins et de toutes les classes de la société.

Le développement d’une économie compétitive exige aussi de combattre la corruption, le clientélisme. Indépendance de la justice pour une justice sociale et du système économique par rapport au système politique avec une refonte du système financier (ouverture des banques au virement des retraites, changement de la monnaie pour décourager le marche parallèle, toute transaction dépassant 50,000.00 DA doit être tracée sous forme de chèque), révision du budget de l’armée, des ministères et services publics avec la rationalisation des dépenses de santé.

Un cadre institutionnel stable constitue un préalable à tout développement économique et social du pays. L’instauration d’une démocratie participative permettra de libérer les initiatives entrepreneuriales, de restaurer la confiance dans les dirigeants du pays et de susciter l’adhésion des Algériens à un nouveau projet qui ferait de l’Algérie une nation émergente

Hamid, Ait-Mansour, Riposte Internationale

 

Auteur
Hamid Ait-Mansour

 




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