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« L’Algérie ne respecte pas ses obligations en matière de droits de l’homme », estime Amnesty

Une marche encore interdite à Bouira

« L’Algérie ne respecte pas ses obligations en matière de droits de l’homme », estime Amnesty

En réaction à l’interdiction, lundi 18 décembre, d’une marche en faveur de Tamazight à Bouira, la directrice d’Amnesty International Algérie, Hassina Oussedik a déclaré :

« Nous constatons, encore, que malgré les obligations auxquelles l’Algérie est tenue en matière de droits humains, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et les garanties relatives aux droits à la liberté d’expression et de manifestation pacifiques inscrites dans la Constitution, les autorités continuent de réprimer les manifestations pacifiques. Il est temps de lever toutes les restrictions imposées au droit à la liberté d’expression et de manifestation pacifique. »

En effet, depuis 2001, les autorités interdisent, voire répriment dans certaines villes les marches pacifiques. Si à Tizi-Ouzou ou Bgayet, ou Boumerdès, les marcheurs ont pu protester sans subir la charge de la police, ce n’est pas le cas à Bouira et Batna. Dans ces dernières villes, la police a réprimé les protestataires. 

A Alger, tous les rassemblements ou tentatives de marches ont été interdits et réprimés depuis 2001.  

 

 




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