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L’artiste Denys Beaumatin : « Je me réjouis de l’instant présent »

Denys Beaumatin

Denys Beaumatin. Crédit photo : Studio Harcourt

Denys Beaumatin est producteur, éditorialiste, réalisateur et auteur. Il est un artiste éclectique qui ne passe pas inaperçu, d’abord par son allure, d’une élégance qu’on croirait sortie d’une autre époque, de lui émane une aura qui éclaire sa présence, on peut dire que Denys Beaumatin est le fils de l’espérance, les échanges avec lui sont sans ombrages, de toute beauté.  

Denys Beaumatin porte bien son nom, de son regard qui porte loin se dégage cette dimension poétique qui rend le sourire à la vie dissipant le gris, laissant le ciel aux ailes.  

Après des études de communication, d’audiovisuel et multimédia, Denys Beaumatin a travaillé́ dans tous les secteurs du cinéma (exploitation pour UGC, distribution pour UIP, et production avec notamment Bizibi Productions) avant que ne s’ouvre devant lui les portes salvatrices de la création. 

Tour à tour comédien dans plusieurs pièces de théâtre dont Le Retour De La Planète Marie-Antoinette Louis 17 (Festival d’Avignon 2021, 2022), soutenu par la SACD et en anglais The Return Of The Planet (Festival d’Édimbourg 2022-Le Fringe), TOC d’Augustin d’Ollone (Festival d’Avignon 2006, 2007, 2008). 

Du théâtre au cinéma, puis vint l’écriture où il semble se retrouver, de 2009 à 2014 il est rédacteur en chef du magazine mensuel lifestyle Le Bonbon, ses interviews et ses articles bien menés laissent des traces dans le cœur et l’esprit. 

Par la suite, il travaille comme photographe indépendant pour différentes marques comme le groupe chinois Kweichow Moutai, L’Oreal. Denys Beaumatin passe d’un art à un autre avec une facilité déconcertante qui force l’admiration. 

C’est l’imagination fertile et bouillonnante qu’il passe à la réalisation d’un court-métrage en 2018 au Château Loudenne, intitulé Je sais pourquoi je vis, sélectionné et primé dans différents Festivals de Cinéma internationaux.  

Depuis 2019, il est aussi ambassadeur, producteur éditorial et modèle pour la marque Petrusse, entreprise familiale, créatrice de foulards, sélectionnée à La Grande Exposition du Fabriqué en France au Palais de l’Élysée, en octobre 2024. Il représente cette dernière dans le monde entier pour aussi conseiller les différentes personnalités lors d’événements cinématographiques dont Petrusse est partenaire.  

Denys Beaumatin comme le peintre, qui passe d’une couleur à l’autre, vient de terminer l’écriture d’une nouvelle pièce Le Retour de la Planète du Masque De Fer Doré, destiné à être joué au Château Mauriac en 2025. 

Denys Beaumatin est cet artiste qui se situe hors du moule et des sentiers battus, il éclaire, il s’interroge, il mélange les couleurs pour une élévation du cœur et de l’esprit, quasi spirituelle.  La création artistique dans son ensemble est son univers. 

Le Matin d’Algérie : Vous êtes un artiste lumineux, magnifiant les arts, qui est Denys Beaumatin ? 

Denys Beaumatin : Je vous remercie pour vos mots. En fait, je me définis, comme un aristocrate du cœur, un être dont le but est de vivre pleinement sa royauté intérieure grâce à la création artistique. 

À travers l’anoblissement de son cœur via la création, on peut, je pense, unifier son âme, sa parcelle divine, à son corps terrestre.  

Avec la naissance sur terre, on perd ce fil à l’âme, à notre énergie divine, avec les années. Comme si cette énergie infinie était condensée, enfermée, cachée dans un petit corps le temps de la vie sur terre.  

Être artiste, créer, m’aide à retrouver petit à petit ce fil divin, à le réveiller. Retisser une toile créative à ma parcelle divine est vraiment un souffle précieux. 

Je suis évidemment encore plus heureux quand je peux transmettre ce souffle aux autres. Développer et transmettre l’amour de soi à l’humanité grâce à ma création artistique est ma mission de vie je pense. 

En fait, plus précisément, quand je crée, joue un personnage, réalise un film, prends des photos, écrit une pièce de théâtre, j’ai la sensation de m’anoblir. Mon cœur devient sacré de tout. Comme si j’étais connecté à un grand tout, à l’Univers, l’essence, « l’ADN » de nos vies… 

Tel un chevalier céleste, j’aime l’idée qu’on puisse être adoubé par le divin. C’est beau je trouve. Cette phrase résonne en moi, elle me fait vibrer, dans ce que j’ai de plus essentiel. 

Dans la création artistique, en fait, pour moi, on vit ce qu’aurait pu vivre le roi Louis XIV en acceptant les souhaits de Jésus lors de sa Visitation à Marguerite Marie Alacoque en 1689 : ajouter symboliquement son sacré Cœur Divin aux étendards français pour les rendre victorieux. 

C’est le même principe, quand on crée, on peut se connecter, s’aligner à son âme divine, alors on vit une forme d’illumination sur terre. On est assurément victorieux, l’amour de l’Indicible nous guide. À travers la création, on vit un instant de lâcher prise, d’Éternité, d’Unité. C’est ce que je ressens à mon humble niveau, car je ne me sens qu’au début de ce processus. 

Le Matin d’Algérie : S’appeler « Beaumatin » peut aider à se faire une place dans le milieu difficile des arts, parfois la qualité du travail ne suffit pas, qu’en pensez-vous ? 

Denys Beaumatin : Oui mon nom est une énergie, une invitation au sourire, à la légèreté. Quand on est léger, on s’élève plus facilement. Notamment dans le regard, le sourire de l’autre.  

Ce nom est un beau cadeau céleste. Souvent, les gens que je rencontre pensent que c’est un pseudo, une blague. Mais c’est aussi vrai que notre naissance en ce monde.

Les Aurores des Possibles m’accompagnent. Je m’appelle Denys Beaumatin comme un Beau Matin ! Par mon nom, que l’on se rencontre ou pas, je vous porte chance. C’est bien non ? 

Pour répondre à la deuxième partie de votre question, je ne cherche pas de place. J’ai arrêté de le faire. Je me réjouis de l’instant présent désormais. La question c’est comment puis-je composer avec l’instant ? C’est l’instant qui compose avec moi. Disons que l’on compose ensemble, on lâche prise ensemble. De fait, je prévois peu. 

Quand je fais une création sur le moment et la rend intelligible rapidement auprès d’un public, c’est merveilleux, miraculeux… Effectivement, la qualité du travail ne suffit parfois pas, mais les souvenirs de ces durs labeurs de la création, à la présentation au public sont impérissables. Une vraie épopée ! L’aventure est extraordinaire. Parfois frustrante, dure, cruelle, mais mérite d’être vécu. 

Je me souviens d’avoir été financé par la SACD… pour Le Retour De La Planète Marie Antoinette Louis XVII à la Comédie d’Avignon au Festival d’Avignon 2021, 2022. Malgré le fait que j’ai dû couper cette pièce d’une heure au dernier moment, je ne garde que des bons souvenirs :  

Le Matin d’Algérie :  Vous avez fait des études de communication, d’audiovisuel et multimédia, mais c’est la création artistique qui vous anime, quel a été l’effet déclencheur ?  

Denys Beaumatin : En général je réponds longuement aux deux premières questions et après c’est plus court. Prendre conscience que l’on pouvait créer à partir de rien, grâce à son imagination m’a transcendé, révélé à moi-même. Et en plus, vivre de cela et plaire aux autres c’était vraiment parfait comme destinée. J’ai pris conscience que je pouvais en 1988 être acteur de ma destinée en ce sens.  

Par la suite plusieurs événements déclencheurs m’ont traversé et raffermi dans cette voie : 

– Danser sa vie à 11 ans, sur une musique classique de Prokofiev, dans la salle du Pin Galant, mise-en-scène de Micheline Castel.  

– Jouer sa vie à 20 ans, dans le spectacle Choisir La Vie, sur une musique électronique de Prodigy, mise-en-scène par Odile Detchenique, écriture de la Troupe Pas Bête La Mouche, Bordeaux. 

– Réaliser sa vie à 34 ans, dans mon film court, Je Sais Pourquoi Je Vis, au château Loudenne, plusieurs fois nominés et primés à l’étranger. Présence de la composition virtuose du pianiste turque Huseyin Sermet. 

– Composer sa vie à 41 ans pour la marque Petrusse, dirigée par l’incroyable directrice artistique Florence Lafragette, en créant de mes photos d’art, deux foulard lit de vin, intitulé Beaumatin et l’autre Noé, avec des réminiscences imprimées de tablette sumérienne, akadiennes, à propos du Déluge. 

– Aimer sa vie à 43 ans en jouant sa pièce de théâtre en anglais The Return Of The Planet avec le public sur scène au Festival D’Edimbourg, le Fringe en 2022. Avec la réincarnation en live de la Reine Mary Stuart qui avait enfin retrouver toute sa tête, pour sauver le Royaume Uni, d’un tsunami apocalyptique. 

– Célébrer sa vie à 45 ans, lors de la mise en place d’un événement artistique théâtral et cinématographique au Château Mauriac en 2025. 

Le Matin d’Algérie : Vos créations sont le moins que l’on puisse dire d’une originalité époustouflante, à quoi est due cette magie ? 

Denys Beaumatin : À l’ouverture du sacré cœur d’amour divin “en soie”. C’est comme cela que je définis l’âme. On est pluriel, féminin, masculin, les couleurs de l’aura changent se modifient au cours des années, des pensées, mes créations évoluent de la même façon. 

À ma sensibilité, au fait que j’aime lire entre les lignes. Heureux d’un chemin spirituel et personnel singulier au carrefour de nombreuses religions et philosophies, je me considère aujourd’hui comme un artiste d’investigation. Je navigue sur les flots de la création spirituelle, entre comédie historique et suspense. À chaque résolution, un nouveau mystère se déploie. 

Le Matin d’Algérie : Quels sont les artistes qui vous influencent ? 

Denys Beaumatin : Beaucoup. Terrence Malick, Stanley Kubrick, Tom Ford, Ruben Ostlund, Mathieu Amalric, François Truffaut, Agnes Jaoui, Claude Lelouch, Luis Bunuel, Brigitte Bardot, Geneviève Grad, Sharon Stone… Louis XVII, Le Masque de Fer, Florence Lafragette, Élisée Léonard Octave Beaumatin, mes amis, ma famille…

Mes contemporains, les gens de mon quotidien que j’ai la chance de croiser dans la rue, dans le métro, … La beauté, la fulgurance est omniprésente en ce monde. Je pourrais passer des heures dans un café pour contempler les différents êtres traversant la rue : femme, homme, animaux, éléments… J’apprends beaucoup d’eux. Beaucoup de Françaises et Français sont des gens fabuleux. Des acteurs et actrices de leur destinée merveilleuse. J’en suis témoin tous les jours. Si on leur permettait de voir la façon dont ils déambulent dans la rue, se meuvent dans l’espace, ils pourraient contempler le souffle qui les habitent, les propulsent, et je suis persuadé qu’ils seraient fiers d’eux-mêmes en voyant cela.  

J’aime profondément la France et le pays dans lequel je vis. La beauté de notre pays est un bleuet évanescent en constante renaissance. 

Le Matin d’Algérie : De la mode, à la photographie, au théâtre, au cinéma, à l’écriture, vous semblez naviguer sur ces différentes expressions artistiques avec aisance, le visage souriant, comment faites-vous ? 

Denys Beaumatin : C’est simple quelle que soit l’expression artistique, je suis happé, saisi, par une forme d’oubli, de vibration élévatrice, rédemptrice et le miracle s’opère. Et à force de faire on sent une maîtrise de son art s’installer. 

Par exemple de poser une caméra discrètement devant un château sans rien imaginer m’a permis de voir les déplacements de personnes, tel le jardinier en train de travailler. Une sorte de chorégraphie improvisée s’est mise en place et après il était facile de scénariser en ajoutant d’autres personnages devant l’édifice. Puis la musique fit son apparition. Le clip très court Made In Château, genre film muet, était né. 

Le Matin d’Algérie : Un mot sur les artistes qui vous accompagnent dans votre court-métrage « Le Retour de la Planète », Madeleine Taittinger, Cyril Fargues, Thierry Taranne, Célia Sauthon, comment s’est faite la rencontre ? 

Denys Beaumatin : Des coups de cœur pour des comédiens et comédiennes professionnelles et en dehors qui correspondaient dans leurs énergies aux personnages historiques qu’ils devaient composer, voire dans leurs vies antérieures… Ils avaient déjà le bagage nécessaire pour jouer les personnages ou avaient gravité autour de ces personnages de l’histoire dans leur précédente vie, il y a 200 ans environ. C’est ce que je me plais à penser. C’est ce que je ressens au plus profond de mon âme.  

On pourrait ajouter aussi Bérengère Griffon qui jouait le rôle de Charlotte Corday dans la pièce de théâtre. Chacun et chacune, et véritablement en 2021, après le confinement, avait une allure singulière et très sensée dans la composition de leur personnage. En vérité, ils ont eu peu de temps, mais ce n’était pas si nécessaire, car leur instinct profond connaissait cette période historique, ils ont joué le jeu de réutiliser les mêmes costumes qu’à l’époque. 

Le Matin d’Algérie : « Les yeux sont le miroir de l’âme » vous aimez cette citation de Cicéron, pouvez-vous nous en parler ? 

Denys Beaumatin : Cette citation pour accéder à son âme, à sa parcelle divine, que tout un chacun peut déployer s’il en prend conscience, est la phrase qui résume le sens de la vie. 

Avant de créer généralement, quand je dis « Les yeux sont le miroir de l’âme » : “je me connecte et je m’aligne parfaitement avec mon âme”, je sens le lien avec une force énergétique qui se déploie, s’unifie en moi et autour de moi. C’est ce chemin pour accéder directement à ma parcelle divine, au-delà de toute matrice. Et cette citation m’aide beaucoup. 

Le Matin d’Algérie :  Avez-vous des projets en cours ou à venir ? 

Denys Beaumatin : La mise en place d’un événement artistique théâtral et cinématographique au Château Mauriac en 2025 autour de mes trois pièces de théâtre immersives : 

Le Retour De La Planète Marie-Antoinette, Louis XVII… 

Itinéraire drôle et captivant sur les solutions pour s’adapter et célébrer notre changement climatique grâce au retour de personnages historiques connus. 

Le Retour De La Planète du Masque De Fer Doré 

Itinéraire plein d’humour et de suspense sur les solutions pour relancer notre croissance économique grâce au retour de personnages historiques connus, notamment le Masque de Fer. 

Le Retour De La Planète de Louis XVII, enfin revenu 

Itinéraire passionnant autour de la survie de Louis 17 après son évasion de la prison du Temple. Libre interprétation des textes de Soppelsa et d’Esteban à ce sujet. 

Le Retour De La Planète de François Mauriac, et pleins de sketches et d’extraits autour de son livre pour enfants Le Drôle de François Mauriac, Prix Nobel de Littérature, qui a vécu ponctuellement dans ce lieu. Il s’en est même inspiré pour écrire Génitrix, l’un des ses premiers grands best sellers, publié en 1923. 

Le Matin d’Algérie :  Un dernier mot peut-être ? 

Denys Beaumatin : Trois mot et un texte de ma pièce de théâtre Le Retour De La Planète Marie-Antoinette, Louis XVII…, où l’un des anges, appelé Pierre Benoit une fois sur terre, transmet un poème à une personne pour l’aider à le déclamer lors de son rendez-vous amoureux. 

C’est un texte romantique, là, à lire à haute voix, pour renforcer la confiance en “soie” et autour de “soie”. Il célèbre l’amour en “soie” de notre divin cœur, offert à l’autre, à travers les mots envolés, tel un papillon, d’un souffle et verbe précieux.  

(Peut-être utilisable pour les lecteurs, lors de la prochaine saint valentin 🙂 

“ PIERRE BENOIT 

Votre beauté m’hypnotise 

D’un feu sublime, 

Qui m’électrise, ou qui me brise ! 

Et c’est bientôt, 

L’eau à l’âme, que je constate : 

Que le désir, écarlate, est parfois si cavalier qu’il en oublie les formes, 

Et se transforme en blâme. 

Pierre Benoit ferme les yeux, les rouvre, subitement, habités. 

PIERRE BENOIT 

Soudain, mes rougeurs assassines,  

Laissent transparaître, 

La douleur de ne plus être à la hauteur.  

Mes mots ne sont plus que maux.  

Oui ! J’avoue, d’un bref regard,  

J’ai peur de vous, 

Mon souffle est coupé. 

Je vais tomber, m’effondrer. 

Je me laisse le choix de mourir ou de fuir… 

Silence. 

PIERRE BENOIT 

Et c’est dans une ultime prière…, en moi,  

Qu’un inspir grandit… 

Et c’est en puisant le souffle d’un amour sans exil, Que de nouvelles ondes, angéliques, m’animent ! 

Silence. 

PIERRE BENOIT 

J’affronte de nouveau votre œil, 

Mon Dieu, point de rejet, tu es toujours là !  

Ton minois amusé, n’est plus hypnotique.  

Dieu soit loué. Désir dompté tu es, et sourire je suis ! Et le ciel de tes yeux est une étoile sur ma bouche.” 

“L’Âme ne vieillit pas, l’Éternité nous appartient”.  

Une citation qui pourrait être publiée sur le site beaumatindalgerie.com.

En hommage aussi aux belles âmes de la famille Légier et de leurs amis algériens avec qui ils travaillaient la vigne de beau matin du côté de Parmentier, Sidi Bel Abbès, et qui font désormais partie des mémoires éternelles de ce beau pays. 

Pour information, je serai au Palais de L’Élysée avec la fée et directrice artistique de Petrusse le 25 et 26 octobre. L’entreprise Petrusse fait partie des sélectionnés par L’Élysée du Fabriqué en France en 2024.  

Ce que me dit Florence c’est que chaque foulard créé par Petrusse raconte une histoire et accompagne la Grande Histoire de chacun, de nos destinées incroyables, dont nous sommes les héros, les acteurs principaux. 

Ainsi, après réflexions, j’ai l’intime conviction que quel que soit le temps, la matière, nous pouvons être enveloppés, traversés, transportés par ce lien lumineux qui anoblit. Chaque foulard de Petrusse est un supplément d’âme, un supplément de beauté merveilleux, dans la vie, dans l’histoire de ceux qui les portent. J’en suis vraiment convaincu.  

On parlait de phrase tout à l’heure, mais il est aussi évident qu’un objet peut initier le beau en soi et autour de soi, renforcer la confiance en “soie”, donc célébrer le divin lumineux en chacun de nous. 

Entretien réalisé par Brahim Saci 

Le Retour de La Planète | La Comédie d’Avignon | BilletReduc.com 

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