17 avril 2024
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Le boycott ou l’énième chanson des partis « kabyles » !

TRIBUNE

Le boycott ou l’énième chanson des partis « kabyles » !

Les élections prochaines commencent à révéler la vraie face de quelques formations politiques implantées en Kabylie à l’instar du FFS et du RCD.

Le boycott auquel ils ont appelé a été mal perçu par l’ensemble des citoyen, malgré l’urgence de la situation nationale et qui nécessite la conjugaison de tous les efforts des uns et des autres pour sauver ce pays des mains de ces envahisseurs qui l’ont acculé à la faillite et redorer son blason terni par leur moribonde gestion.

La décision des deux partis « kabyles » a étonné plus d’un, eu égard à ce moment crucial que vit l’Algérie et qui réclame une présence plus forte sur l’arène politique.

Certains qualifient le boycott du RCD et du FFS de démission flagrante ; d’autres le considèrent tout simplement d’un acte politique acceptable.

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Il est temps de dire la vérité, l’opposition algérienne a été piégée par le pouvoir algérien, en la ternissant du voile de la complicité, voire d’une certaine proximité qui ne dit pas son nom. 

A vrai dire, elle a perdu le qualificatif d’opposition du moment que l’ensemble de ses acteurs se sont familiarisés avec les barons du régime, une relation secrète lie les deux camps où il est difficile de distinguer l’opposant de l’allié.

Le boycott dans ce moment précis ne sert que les adeptes de la continuité. Le pays vit une situation particulièrement dangereuse, puisque tous les signaux sont au rouge.

L’économie souffre d’une régression affreuse hypothéquant l’avenir du pays qui a compté depuis des années que sur la rente des hydrocarbures dans un pays aussi vaste aussi riche sur tous les plans ! En réalité, l’Algérie est surtout malade de ses responsables. Le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut a été une fumisterie pour tromper l’opinion.

Plus grave encore, les scandales en cascade ont produit une certaine démission de l’opinion. En ce sens, les élections prochaines vont constituer un virage historique si le peuple entend prendre son destin en main.

Il y a une certitude : la continuité va sûrement nous entraîner vers un abime des plus implacables. En cette période trouble, les intellectuels, les associations ont un rôle historique à jouer en sensibilisant la base citoyenne sur la nécessité de voter en masse. Il y va de l’avenir des générations devant les menaces extérieures dont l’Algérie est la première cible. Avec la démission des partis phares de la Kabylie, le citoyen est livré à lui- même en l’absence d’un leader qui pourrait structurer ces masses populaires. Une tranche de cette population a rallié le général à la retraite Ali Ghediri, car, estiment-ils il constitue un dernier espoir pour faire barrage à la « continuité ».

En somme, l’Algérie est en mal d’hommes à même de la libérer des griffes de la monarchie qui la tient en otage.

Il est temps que l’élite nationale s’exprime et s’unisse en mettant de côtés ses divergences politiques. En avril, il sera déjà trop tard. 

La situation n’est plus aux palabres stériles ni aux discours allusifs pour éviter à l’Algérie un basculement vers un chaos digne des décennies noires.

Image retirée.

Auteur
Rachid Chekri

 




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