Cette métaphore « le cinquième et les autres mandats ; régner en enfer que servir au paradis » peut être interprétée de la manière suivante :
« Le cinquième et les autres mandats » : Cette partie de la métaphore semble faire référence à différents types de leadership ou de gouvernance en Algérie. Le « cinquième mandat » pourrait faire allusion à un cinquième mandat présidentiel ou à un long règne politique, tandis que « les autres mandats » pourraient représenter d’autres périodes de gouvernance. Il se peut également que cela fasse référence à différents dirigeants ou régimes politiques dans l’histoire de l’Algérie.
« Régner en enfer que servir au paradis » : Cette partie de la métaphore évoque un choix difficile entre deux options. « Régner en enfer » suggère que le leadership ou la gouvernance en Algérie peut être difficile, tumultueux ou problématique. Cela pourrait signifier que ceux qui dirigent le pays sont confrontés à des défis considérables ou à des circonstances difficiles.
D’autre part, « servir au paradis » suggère que servir au bien-être et au bonheur du peuple pourrait être une option plus souhaitable et bénéfique. Cela pourrait signifier que la priorité devrait être de gouverner de manière à améliorer la qualité de vie des citoyens et à créer un environnement propice au bonheur et à la prospérité.
En somme, cette métaphore semble exprimer un dilemme ou une critique de la gouvernance en Algérie, suggérant que certains dirigeants pourraient privilégier le pouvoir et le contrôle au détriment du bien-être du peuple, ce qui pourrait être une source de problèmes ou de difficultés (« régner en enfer ») plutôt que de servir le mieux possible la population (« servir au paradis »)..
En conclusion, cette métaphore suggère que l’Algérie a fait face à des périodes de leadership politique qui ont été marquées par des choix difficiles entre le maintien du pouvoir, souvent par le biais de mandats prolongés (« le cinquième et les autres mandats »), et la priorité donnée au bien-être du peuple (« servir au paradis »).
Elle met en lumière un dilemme qui a pu exister dans le pays, où certains dirigeants ont peut-être préféré rester au pouvoir malgré les problèmes et les défis qui en ont résulté (« régner en enfer ») plutôt que de se concentrer sur l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et la création d’un environnement favorable au bonheur et à la prospérité (« servir au paradis »).
Cette métaphore peut également servir de remarques constructives sur la gouvernance en Algérie, en soulignant le contraste entre le désir de pouvoir et le devoir de servir la population. Elle invite à réfléchir sur les priorités des dirigeants et sur l’impact de leurs choix sur la vie quotidienne des citoyens. En fin de compte, elle pose des questions sur la responsabilité et la légitimité du pouvoir politique dans le pays.
Dr A Boumezrag