Site icon Le Matin d'Algérie

Le Collectif de défense de Chérif Mellal communique

Cherif Mellal

Le détenu Cherif Mellal paye cher son engagement pour la Kabylie

Le collectif de défense du détenu d’opinion Cherif Mellal, ancien président de la JSK, a rendu public ce communiqué.

Chérif Mellal, ancien président de la JSK, est privé de liberté depuis le 19 janvier 2023. Cela fait près de trois ans qu’il vit séparé de sa famille, aujourd’hui installée en Allemagne, et en particulier de ses enfants en pleine adolescence, qui suivent de loin, impuissants, la manière dont leur père est traité.

Ces enfants, eux-mêmes citoyens Algériens, grandissent avec la douleur de voir leur pays agir injustement envers leur père, qui n’a pourtant cessé de respecter la loi.

Depuis le début, Chérif Mellal a répondu présent à toutes les convocations, obtempéré à chaque étape de la procédure, et n’a jamais tenté d’invoquer une autre nationalité, et ce contrairement à ce que l’on a pu observer dans des affaires récentes.

Il a assumé sa qualité de citoyen algérien avec dignité, sans jamais chercher le moindre avantage.

Pourtant, le 23 octobre 2024, il a été condamné à quatre années de prison ferme, une peine confirmée le 25 février 2025 en appel, malgré des irrégularités flagrantes et des manquements graves aux principes devant prévaloir lors d’ un procès équitable.

Dans cette affaire, le principe de justice a tout simplement été battu en bréche.

Pendant que certains bénéficient de décisions rapides et avantageuses pour des raisons liées à leur situation personnelle ou à leur nationalité, le pourvoi en cassation de Chérif Mellal reste en attente, sans justification aucune prolongeant une attente devenue intolérable.

Cette différence de traitement heurte profondément la conscience collective.
Elle pèse lourdement sur une famille qui regarde l’Algérie depuis l’étranger, espérant un sursaut de justice.

Elle marque surtout ses enfants, qui vivent cette injustice au quotidien et ne comprennent pas pourquoi leur père n’est pas traité comme les autres, comme tout justiciable Algérien.

Notre mandant ne réclame aucun privilège. Il réclame simplement que la loi soit appliquée en vertu du principe d’ égalité. que la justice soit la même pour tous, et que ses droits fondamentaux soient respectés.

Aujourd’hui, sa libération s’impose comme une nécessité à la fois morale et juridique.

Elle est indispensable pour rétablir la justice, soulager une famille meurtrie, et restaurer la confiance dans nos institutions.

Collectif de défense de Chérif Mellal.
Le 14 novembre 25.

Quitter la version mobile