Jeudi 12 novembre 2020
Le Covid-19 et la responsabilité criminelle des gouvernants (I)
Depuis plusieurs années, dans les multiples publications scientifiques, les virus à couronne ou coronavirus sont analysés. Il ressort de ces études, rédigées par les infectiologues et virologues, que les virus à couronne existeraient depuis au moins l’Antiquité.
Cependant, ces virus ont la particularité d’évoluer et de muter. Autre particularité, ces virus peuvent frapper les oiseaux comme d’autres animaux de ferme ou sauvages (le dernier animal contaminé est le vison du Danemark), mais aussi les humains. Les familles des coronavirus spécifiques affectant l’homme sont répertoriées depuis longtemps. On peut citer le Sars, le Mers, et aujourd’hui le Covid-19. Ce dernier partagerait 70 % des propriétés du Sars, et 95 % avec le coronavirus de la chauve-souris.
Régulièrement, ces différents virus affectent, de manière saisonnière, quelques régions du monde, provoquant le décès de nombreuses victimes, sans avoir été détectées comme ayant succombé au coronavirus. Ainsi, les coronavirus sont une grande famille de virus provoquant des maladies pouvant aller d’un simple rhume à des pathologies sévères (la détection de cas positifs lors des tests n’indique pas la contamination par le fameux Covid-19, mais probablement par un virus de la même famille depuis longtemps niché dans le corps de la personne dépistée. Or, dans de cas de la France, le gouvernement Macron se livre délibérément à des amalgames par l’apparentement du virus détecté au Covid-19, lors des tests effectués par ailleurs au moyen d’une technologie peu fiable, notamment les tests PCR totalement inefficaces selon les scientifiques).
Ainsi, depuis longtemps, fréquemment l’humanité, quelque part dans une région du monde, est frappée par l’une des formes de ces virus, autrement dit les coronavirus. Et le dernier a été dénommé Covid-19.
En tout état de cause, à propos de la dangerosité du Covid-19, les médecins honnêtes s’accordent pour reconnaître sa bénignité en matière de létalité. La mortalité du Covid-19 est très faible. L’épidémie de Covid-19 est ordinaire, comme l’humanité en a déjà connu une multitude d’autres. Chaque année, 60 millions de personnes décèdent dans le monde. Cette année 2020, le Covid-19 ne bouleversera pas le chiffre de la mortalité mondiale. La mortalité du Covid-19 est inférieure à 0,5 %. Or, la mortalité du SRAS, qui avait affecté l’Asie en 2003, était comprise entre 10 et 20%. La mortalité du Mers saoudien était estimé à 40%. Celle d’Ebola oscillait entre 60 et 90%.
Or, contre ces précédents meurtriers virus, on n’avait observé aucun affolement, aucune psychose ; on n’avait pris aucune mesure de restriction des libertés individuelles et collectives, de fermeture des commerces, d’arrêt de l’activité de l’économie, ni encore moins décrété le Confinement.
De surcroît, comme dans la majorité des infections respiratoires classiques, et à l’inverse de la Grippe espagnole de 1918 qui affectait essentiellement des jeunes, le Covid-19 tue principalement des personnes âgées atteintes par ailleurs de comorbidités.
Au reste, en 2020, les causes principales de la mortalité vont demeurer identiques aux années précédentes : cancers (neuf millions de morts par an), famine (9 millions de morts par an), pollution, broncho-pneumopathies (3,5 millions), infections respiratoires hors-Covid (2,5 millions, dont 600 000 pour la grippe), tuberculose (un million), paludisme, SIDA, hépatites, accidents de la route, guerres, etc. Pour un sérial killer, le Covid-19 est gentil meurtrier comparé à ses congénères pathologiques, notamment le cancer. Qui plus est, comme le Covid-19 tue surtout des personnes avec une espérance de vie déjà basse, il n’aura provoqué pour l’instant aucune surmortalité. La moyenne d’âge des patients décédés avec le Covid-19 est de 81 ans. Or, cette moyenne d’âge correspond à celle de l’espérance de vie.
Une chose est sûre : la communauté scientifique mondiale, les autorités médicales internationales (l’OMS), comme les gouvernements de tous les pays étaient informés de la menace d’une épidémie liée à l’une des formes de ces coronavirus. Particulièrement vrai depuis la crise du Sars.
En effet, au début du XXIème siècle, le Sars (syndrome respiratoire aigu sévère) avait été la première maladie grave et hautement transmissible à émerger en 2002-2004. Cette première épidémie à coronavirus avait déjà, dans une planète transformée en marché d’échanges multiples et en espace de grande mobilité professionnelle et touristique, provoqué des répercussions économiques déstabilisatrices. De même, cette épidémie du Sars avait-elle déjà soulevé des interrogations sur la capacité des gouvernements à mettre en œuvre une gestion sanitaire optimale pour enrayer la propagation du virus. En 2012, une seconde alerte épidémique s’était déclarée avec l’apparition du Mars-CoV signalé en Arabie Saoudite.
Assurément, depuis l’apparition de ces épidémies, de nombreux rapports scientifiques avaient alerté les autorités étatiques sur la menace d’une épidémie liée à ces virus. Pour parer à toute propagation du virus, comme moyens prophylactiques, parmi les préconisations les scientifiques recommandaient l’usage massif du dépistage, l’isolement des personnes âgées et vulnérables, le traitement médical.
Ainsi, toutes ces menaces virales étaient connues de tous les États. De même, sur le fondement des recommandations de l’OMS et des scientifiques, tous les États étaient informés sur la nécessité de la revalorisation du financement de la recherche afin de développer des vaccins, sans oublier l’exigence d’investissement dans les infrastructures hospitalières, les équipements médicaux, pour assurer une rapide et efficace prise en charge médicale dans l’éventualité du surgissement d’une épidémie.
Or, comme on le constate dramatiquement depuis maintenant presque un an, pour ne parler que du cas de la France, aucune politique de santé préventive n’avait été instituée. Ce défaut d’anticipation sanitaire, cette défaillance d’investissement hospitalière aggravée par le démantèlement de 200 000 lits, la réduction des effectifs du personnel soignant et des matériels médicaux, sont à l’origine de la gestion calamiteuse de l’épidémie du Covid-19.
Des années durant, l’ensemble des États capitalistes avaient délibérément ignoré les recommandations des scientifiques, refusé de développer une politique de santé systématique et préventive. Au contraire, au nom de la rigueur budgétaire, ils avaient procédé au démantèlement du secteur hospitalier. Pour le capitalisme, les dépenses de prévention sont « improductives », elles ne rapportent pas de profits. C’est ce défaut d’investissements hospitaliers et l’absence d’anticipation sanitaire qui expliquent la défaillance totale dans la gestion de l’épidémie du Covid-19. Pour gérer la crise sanitaire, de manière machiavélique, en lieu et place d’une politique sanitaire efficiente, les États ont opté pour la stratégie méphistophélique du confinement.
Une chose est sûre : le confinement n’a aucune efficacité. Même l’OMS qui l’avait, dans la précipitation et sous la pression des grands lobbies étatiques et pharmaceutiques, cautionné au début de l’épidémie, aujourd’hui elle déconseille fermement le recours au confinement.
L’inefficacité du confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus et pour sauver des vies n’est plus à démontrer : elle se vérifie par la comparaison avec certains pays. En effet, à observer l’Argentine, en dépit de son confinement draconien appliqué depuis le printemps (7 mois), le nombre de décès du Covid n’a pas cessé d’augmenter.
A contrario, Taïwan, pays qui compte 21 millions d’habitants, sans aucune mesure de confinement, déplore seulement 7 morts. De même, les autres pays voisins asiatiques, avec leur politique de dépistage massif et d’isolement des malades, sans aucune mesure coercitive ni recours au confinement, affichent un nombre de décès très faible : 7 décès à Taïwan, 400 en Corée du Sud, 107 à Hong-Kong, 4600 décès sur une population d’un milliard et demi d’habitants.
Pareillement, l’Allemagne, contrairement aux pays qui ont imposé le confinement, avec sa politique de dépistage massif et une bonne qualité de soin, compte six fois moins de morts par habitants que la France, l’Italie ou l’Espagne. Sans oublier la Suède qui a enrayé l’épidémie, sans confinement. A suivre