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Le cri d’un jeune ayant soif de liberté

COUP DE GUEULE

Le cri d’un jeune ayant soif de liberté

Les hommes politique actuels, celles et ceux que nous voyons chaque jour sur les plateaux télé, sur les scènes de meeting, sous les cris de leurs fans et derrière les tables de conférences sont le fruit de l’ancien système politique.

Ils sont dans leur rôle, ils ne font qu’appliquer les renseignements qu’on leur a enseignés, à savoir : abrutir pour régner, faire peur puis rassurer, démolir le système afin de le reconstruire et critiquer l’autre pour devenir leader.

Ce qu’ils ne savent pas, ou ignorent volontairement dans le cas contraire, c’est que la politique a évolué depuis le temps et que les jeunes s’en approprient aujourd’hui avec d’autres formes, d’autres pistes et d’autres optiques.

A partir du 20 avril 1980, l’Algérie a vécu des mouvements de masse dirigés par des générations, chacune dans son temps avec les moyens dont elle dispose. Le soulèvement du 19 mai 1981 dans la Soummam, les évènements d’Octobre 1988, le boycott scolaire de 1994, le printemps noir 2001, les actions contre la loi des finances de chaque exercice depuis 2008, le mouvement Barakat contre le quatrième mandat de Bouteflika, la marche contre le code de la famille 2008, le mouvement des enseignants, des médecin résidents, des étudiants… etc, ont donné naissance à un maturité politique de la population dépassant et largement devant celle des responsables formés dans des partis.

En tant que jeune, je sais que « tenter les mêmes actions en attendant des résultats déférents est de l’idiotie, ni plus ni moins » alors je tente d’autres actions en politique que celles faites jusqu’ici et je sais pertinemment que les résultats seront déférents.

Les 31 ans que j’ai vécu sous silence sans être muet, sous couvert sans être consulté, sous tutelle malgré sans le demander, sous pression sans responsabilité, sous-estimé malgré mes compétences, ma voix n’est pas entendue même si je parle, m’ont permis d’être plus mûr, plus conscient et plus fort que jamais.

Le 22 février je me suis levé, j’ai appris à lutter pacifiquement, sans casser je demande mes droits, sans cesser je marche vers ma libération. Je suis un contemporain qui se respecte et qui respecte son entourage, je ne suis ni syrien, ni libyen, ni égyptien, ni tunisien, je suis Algérien et j’écris mon HISTOIRE loin de toutes les autres.

Vive l’Algérie Algérienne

Boualem Bacha

 

Auteur
Boualem Bacha

 




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