Mercredi 27 février 2019
Le début de la fin de la monarchie des nains !
L’Algérie n’a jamais connu de situation si houleuse depuis l’indépendance. Le soulèvement populaire de 2019 et qui n’est que le résultat de la mauvaise gestion du gouvernement sous le règne de Bouteflika qui a duré 20 années a été spontané.
Le peuple refuse la reconduction du président malade, il s’est senti sous-estimé, réduit à l’état soumis l’explosion a été prévisible eu égard aux ingrédients remarqué sur la scène nationale.
Le peuple considère qu’imposer Bouteflika n’est qu’ignorer sa volonté. La pègre qui s’est emparé du pouvoir ont mal réfléchi considérant qu’il est possible de faire avaler la couleuvre du 5ème mandat au peuple qui en a marre. L’Algérie régresse sur tous les plans suite à l’anarchie économique, les détournements, la corruption et en dépit de tout ça l’équipe dirigeante plutôt accaparante du pouvoir veut une continuité dans un chaos indiciblement dangereux. Le pays a bougé dans ses quatre coins, exprimant ainsi son refus de voir l’Algérie prise en otage par une famille qui n’a d’objectif que se servir des rentes du pays.
L’urgence d’une intervention qu’impose l’état du pays, voué à toute espèce de pathologies, dépasse l’aire de l’impératif. Les violations plurielles et ostensibles des lois de la république, les menaces scandaleuses sur la liberté d’expression, la persécution quotidienne des journalistes constituent une conjoncture inédite depuis l’indépendance.
Le clan gouverneur de l’Algérie incarne la pègre sicilienne de par sa disponibilité à éliminer toutes les voix protestataires. Le degré de la dangerosité qu’a atteint notre patrie révèle gravement cette criante politique qui vise à répandre le clivage au sein du peuple, la fissure intentionnelle qu’a connue le mouvement citoyen de la Kabylie qui se voit scindé en deux penchants contradictoires, illustre précisément d’ailleurs cette volonté d’incendier cette région indomptable de l’Algérie tout en contractant le champ de la contestation en usant de toutes les machinations probables pour faire aboutir des projets seigneuriaux à la manière hitlérienne.
Le peuple vit une ère où tous les repères du droit à l’émancipation sont brutalement réduits à des préceptes tyranniques imposés âprement pour astreindre toute une population à élire le mensonge et la trahison. Quand l’esprit humain atteint les confins de la bassesse le monde devient alors une aire pour toute anarchie, depuis toujours l’homme se hisse au-delà de l’animosité par cette grandiose culture qui convertit le mal en bien et éternise le bonheur sur chaque empan de la terre. On doit raisonner là où le chahut et la prolixité sont l’emblème des uns on doit malgré eux Un cauchemar ridicule remplace le victorieux rêve du peuple, celui de satisfaire ses aspirations. Le cycle fermé de l’injustice est capable de légitimer le mensonge tacitement inclus dans la Constitution. Le déni ethnique a été longtemps un instrument coercitif de nos autocrates.
Ceux qui ont subi les horreurs de la guerre ont bien sondé la valeur de la paix. Notre statut de nation, menacé d’abord par la négation identitaire, ne cesse de s’étrangler. Le phénomène du terrorisme en Algérie dont l’âge dépasse celui de la révolution témoigne suffisamment de la précarité des fondements instaurés à l’aube de l’indépendance. Régie par une médiocratie, la machine politique qui reflète beaucoup ce bas niveau du pays à l’échelle extérieure accentue le désespoir massif des gens en quête d’une évasion vers les cieux cléments d’outre-mer.
Un syndrome de guerre inattendue hante les esprits. L’option pacifique est cernée d’un désordre sans pareil. La mort devient alors seul négociateur entre les frères de même terre. La crise qui orne le quotidien algérien ne cesse de se muer en un désastre qui ronge notre souveraineté. À vrai dire, l’histoire de notre mise en émancipation du joug colonial, interprète visiblement ce retour graduel et avéré vers une dictature d’une façon sanguinaire qui s’implante davantage.
Une histoire comblée d’intrigues politiques avec comme moyens le maniement latent de magouilles pour éliminer tous les hommes intègres, compétents, ceux qui ont planifié la triomphante chute du mythe français. Une espèce de mise en scène se répète pour nous faire croire en une Algérie autonome, démocrate, loin de toute dépendance. Un nationalisme dénaturé, se voit lors des discours officiels, des oraisons funèbres, des allocutions destinées à dévoyer l’opinion nationale en imposant des dogmes qui stimulent la haine patriotique, consolident le tribalisme.
En cultivant un narcissisme morbide, une grave fissure déchire le tissu social, altère les rapports humains pendant que la méfiance s’installe pour devenir une monnaie très répandue entre frères d’une même famille. La récente révolte des Kabyles a révélé l’omniprésence certaine d’un vide multidimensionnel résultat d’une stratégie rétrograde modelée pour éterniser la cécité populaire. L’absence confirmée d’une prise en charge des soucis pluriels du peuple, a été la mèche dévoratrice d’un silence consumé par la brutalité et la fureur.
Les fausses prévisions du pouvoir, qui a exhibé d’ailleurs, comme dans le cas de la récente crise de l’enseignement, sa fielleuse insouciance quant aux besoins de la nation en matière de droits, ont abouti à cette historique insurrection. Les événements qui ont secoué le pays ont sondé la consistance du pessimisme au sein de ces insurgés. Le mépris, la mal vie, le chômage ont lugubrement alimenté la colère de la région.
Devant l’avancée outrancière de la tyrannie, le devoir primordial de chacun est de veiller sur la nécessité d’une exhortation massive à la solidarité et la sagesse afin d’éviter un retour cruel à l’ère opiacée du parti unique où le concept liberté signifiait disposition des uns à exterminer les autres. Une forme de révolution s’ébauche à l’horizon tant le besoin en justice devient une obligation thérapeutique pour un peuple malade de ses institutions, un peuple séculairement connu comme étant l’ennemi féroce de l’esclavage.
La façon dont se traitent les choses dans notre pays, annonce le début d’une dérive qui met à nu un système délétère depuis l’enfantement détourné de la démocratie. L’état hybride de la nation, livrée à toute sorte d’imprécation, est la besogne accomplie de ceux qui se sont approprié l’édifice de la patrie en instaurant un césarisme qui a réduit tout un peuple à un cheptel privé de tout droit à l’expression.
La mise en œuvre de l’engin oppressif, a fait de ce pays une assise propice au foisonnement de toutes sortes d’usurpations institutionnalisées par le mépris et la violence. Le recours manifeste à l’usage d’agissements diaboliques pour infliger un mutisme, à la fois, pesant et continuel, au peuple qui résiste toujours au phénomène de l’étiolement progressif de son atavisme, a créé cet état de complication dans la gestion des affaires épineuses que vit la nation.
Les élections qui arrivent dévoilent le caractère cupide de ceux qui veulent encore sévir au trône de la république avec la caution moutonnière de tous ces gueux qui font de notre pays une terre stérile sur tous les plans. Le peuple algérien doit être attentif, la mafia qui se retrouve au trône de la république ne va pas céder le pouvoir facilement, elle va tenter toutes les machinations quitte à semer le feu et le sang, une massive union est impérativement exigée, la prudence est de mise dans ces circonstances si sensibles. Les médias doivent jouer leur rôle de sensibilisation.
Les intellectuels ont la responsabilité de s’impliquer pour encadrer ces grandes foules assoiffées de liberté éprises de justice.