Le détenu d’opinion, Samir Kherrouche, a été condamné aujourd’hui 18 juillet, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, Alger, à 3 ans de prison ferme et à une amende. Le parquet a requis 20 ans de prison ferme et une amende contre le détenu d’opinion.
Prévu initialement pour le 25 juin 2024, le procès du détenu d’opinion, Samir Kherrouche, ainsi que des deux autres prévenus, présentés libres, a été reporté plusieurs fois. La célérité comme d’ailleurs la justice n’est pas la première qualitié des juges.
Ainsi, le procès du détenu d’opinion, Samir Kherrouche et des prévenus, Tahar Fareh et Kamel Allik, a été reporté pour le 25 juin puis pour le 9 juillet devant le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida avant de se tenir aujourd’hui.
Le juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’hamed, Alger, avait décidé, le 10 juillet 2023, de placer Samir Kherrouche en détention provisoire.
Samir Kerrouche a été arrêté le 26 juin 2023 par la Brigade de Recherches et d’Interventions (BRI) et il a été maintenu en garde à vue pendant quatre jours avant de le présenter, le 2 juillet 2023, devant le procureur près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, puis devant le juge d’instruction, qui décidera de le placer sous mandat de dépôt. Donc un an sous mandat de dépôt avant de voir un juge décider de sa lourde condamnation à 3 ans de prison ferme.
A-t-il pillé l’Algérie ? Tué ? Non. Samir Kerrouche est coupable de sa liberté d’opinion. Une liberté que la « nouvelle Algérie » de Tebboune – Chanegriha ne supporte pas et donc traque et musèle impitoyablement.
Plus de 200 détenus d’opinion croupissent en prison, souvent condamnés à de lourdes peines. Le poète Mohand Tadjadit, le journaliste El Kadi Ihsane, Kamira Naït Sid sont parmi les plus emblématiques.
Yacine K. avec le Cnld