Site icon Le Matin d'Algérie

Le FCE d’Ali Haddad part en lambeaux

DISSIDENCE CITOYENNE

Le FCE d’Ali Haddad part en lambeaux

Rien ne résiste plus à la dissidence citoyenne qui travaille comme une lame de fond le régime et ses organisations parallèles.

Après l’Organisation nationale des moudjahidine qui vient de dénoncer la candidature de Bouteflika pour un 5e mandat ainsi que l’Union nationale des femmes algériennes, voilà que des membres fondateurs du Forum des chefs d’entreprise signent un appel à rejoindre la contestation populaire. Et donc l’opposition à un 5e mandat de Bouteflika. 

Ce communiqué signé de neuf membres du FCE dont Omar Ramdane (président d’honneur), Reda Hamiani (ancien président du FCE), Okacha Hasnaoui membre fondateur et Nacéra Haddad, souligne que « les marches du 22 février et 2 mars marquent un tournant décisif dans l’histoire de notre pays ». Aussi, ajoute le FCE originel, « notre peuple ainsi que la jeunesse aspire à vivre dans un pays stable, prospère et solidaire : c’est le message que nous avons perçu ».

Plus loin, les signataires ajoutent que « le FCE originel ne peut rester sourd à l’expression populaire, à laquelle il adhère complètement ».

Outre les grosses fortunes du FCE qui prennent désormais leur distance du FCE version Ali Haddad, d’autre magnats ont déjà annoncé leur rupture avec ce syndicat des patrons, comme Laid Benamor et Hassen Khelifati. Mais le premier qui a marqué sa rupture avec cette organisation satellite du clan Bouteflika c’est bien Issad Rebrab, qui d’ailleurs a payé son « impertinence » très cher.

Ce communiqué du FCE originel se démarque donc du FCE actuel dirigé par Ali Haddad, grand soutien et ami du clan au pouvoir. Il signe une crise, voire une fin pour Ali Haddad à la tête de cette organisation patronale. 

Auteur
Yacine K.

 




Quitter la version mobile